Saône et Loire économie

Pour Thierry Buatois, "beaucoup d’entreprises fragiles économiquement ne seront pas en capacité de distribuer cette prime..."

Pour Thierry Buatois, "beaucoup d’entreprises fragiles économiquement ne seront pas en capacité de distribuer cette prime..."

Le Président de la CPME Saône et Loire a souhaité réagir aux annonces de la Conférence Sociale.


Lors de la conférence sociale à Matignon autour du Premier ministre, la CPME a rappelé que baisse des aides et des dispositifs de soutien aux entreprises, ne peut être que progressive et inversement proportionnelle à la reprise réelle de l’activité.
« En effet, précise Thierry BUATOIS – pdt de la Cpme de Saône & Loire, le maintien de contraintes liées à la situation sanitaire ne permettra pas, dans un premier temps, dans de nombreux secteurs, de réaliser un chiffre d’affaires et une marge permettant d’absorber les charges financières liées au remboursement des reports de charges sociales et fiscales ou du PGE.
Parallèlement, insiste-t-il, il conviendra de prévoir des dispositifs, d’une part pour inciter les Français à réinjecter dans l’économie l’épargne accumulée depuis un an et, d’autre part, pour accompagner l’investissement des entreprises, par des mesures structurelles ».
« Par ailleurs, se réjouit le Président, nous avons été entendu sur le maintien, jusqu’à la fin de l’année 2021, du dispositif de soutien à l’alternance dont l’efficacité en faveur de la jeunesse est avérée. Quant aux aides à l’embauche des jeunes de moins de 26 ans, même plafonnées, leur prolongation jusqu’à mai 2021 reste une bonne nouvelle.  Nous réclamerons néanmoins leur maintien jusqu’à la fin de l’année ».
« Pour conclure sur cette conférence sociale, détaille le représentant des TPE/PME de Saône & Loire, la CPME s’est prononcée favorablement sur la mise en place, de manière volontaire et à l’initiative de l’employeur, d’une prime défiscalisée et exonérée de cotisations sociales bénéficiant à tous les salariés, quel que soit leur secteur, dans la limite de 1000 €. Elle pourra aller au-delà, le cas échéant, pour les entreprises ou les branches qui souhaiteront rentrer dans une démarche de valorisation des métiers. Il convient toutefois de préciser que beaucoup d’entreprises fragiles économiquement ne seront pas en capacité de distribuer cette prime qui, rappelle-t-il, ne sera en rien obligatoire ».