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« VO Café » : Je souhaite reprendre une activité normale

« VO Café » : Je souhaite reprendre une activité normale

Nos cafetiers-restaurateurs chalonnais ont la parole : quel est leur état d’esprit à la veille de la réouverture prochaine des terrasses ? Info-chalon vous propose le 3e volet de ce petit tour d’horizon.
Aujourd’hui, Philippe Rebouillat, propriétaire de « VO Café » sur le Boul’, répond aux questions d’Info-chalon.

On s’achemine enfin vers une réouverture des terrasses, à une date encore indéterminée. Quelle est votre réaction ?

C’est déjà un bon début. On n’a encore aucune information sûre, nos syndicats nous répètent ce qu’annoncent les informations officielles, on n’en sait pas plus que chaque citoyen. On ne connait donc ni la date officielle ni les conditions exactes des contraintes sanitaires, mais on peut penser qu’elles seront identiques à celles de juin 2020.

On fera en sorte que la terrasse soit bien espacée et on espère que la météo sera clémente. Bref, on jouera le jeu parce qu’on veut reprendre une activité normale. 

Pendant les périodes de fermeture, quelles ont été vos occupations ? Avez-vous repensé votre avenir professionnel ?

J’en ai profité pour faire deux ou trois aménagements dans l’établissement suivi d’un nettoyage à fond. J’ai fait quelques travaux à mon domicile, aussi.

Mais je n’ai pas remis en question mon avenir professionnel parce que, encore une fois, mon seul souhait est de reprendre mon activité.

Emploi – La recherche de personnel est-elle difficile dans votre profession ? Qu’en est-il actuellement ?

En ce qui concerne le VO Café, je n’ai qu’une seule employée. Nous sommes une petite structure. On ne connait donc pas le problème de recrutement.

Pour les grosses enseignes, là ça devient plus difficile. Je leur souhaite vraiment de garder leur personnel parce que le confinement en a poussé un certain nombre vers une reconversion.

Budget – Un certain nombre de cafetiers-restaurateurs assurent que, durant ce confinement, les aides perçues leur ont permis de gagner davantage qu’en période de travail. Est-ce le cas pour votre établissement ?

Sur 12 mois, nous avons été obligés de fermer 8 mois… Une fermeture imposée bien sûr, pendant les confinements. Comment aurions-nous pu survivre ? Alors, heureusement qu’il y a des aides de l’État, parce que, sans elles, et le soutien financier du Grand Chalon, on ne serait plus là. On a été bien aidés, il faut le reconnaitre, mais ils n’avaient pas le choix.

Les petites structures comme la nôtre ne sont pas perdantes, il faut être honnête. Je ne fais pas de bénéfices, on nous indemnise sur nos frais fixes et une partie de notre chiffre d’affaires. Les plus grosses structures, elles, ont peut-être davantage de difficultés financières.  

Clientèle – Voudriez-vous ajouter un mot pour vos clients, en vue des prochaines retrouvailles ?

Je dirais ceci à mes clients : « Quand on se reverra, on se fera un bon petit apéro tous ensemble ! »

On reprendra les soirées sport, les retransmissions de matchs de foot et de rugby, les festivités chalonnaises.

Je pense que les gens seront dans l’euphorie de se retrouver. On a tous hâte de revoir la ville s’animer à nouveau. Je fais un métier que j’aime, alors oui, les retrouvailles sont très attendues de part et d’autre.

 Propos recueillis par Nathalie DUNAND
[email protected]

Bar VO Café
3, boulevard de la République
71100 Chalon-sur-Saône