Givry

Givry honore la mémoire des victimes de la déportation

Givry honore la mémoire des victimes de la déportation

Après une interruption de 6 années, la cérémonie s'est déroulée ce matin au Monument aux morts, en présence d'un nombre limité de personnes, troisième confinement oblige.

 

Comme chaque dernier dimanche d'avril depuis 1954, cette journée nationale française consiste à honorer la mémoire des victimes de la déportation dans les camps de concentration nazis, pendant la Seconde Guerre mondiale, et plus largement, lors de tous les conflits.

 

L'équipe municipale actuelle a souhaité reprendre la commémoration de cette journée, qui avait été interrompue sous la précédente mandature.

Pour Sébastien Ragot, Maire de Givry, « outre le devoir de mémoire que nous devons perpétuer, cette commémoration prend encore plus de sens dans le contexte sanitaire et sécuritaire que nous connaissons aujourd'hui. Ce moment de recueillement marque notre attachement aux valeurs républicaines et à la défense de nos libertés ».

 

Contexte sanitaire oblige, la participation à cette cérémonie s'est donc limitée à quelques anciens combattants de la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie-Maroc-Tunisie), certains membres du Conseil Municipal, Sébastien Martin, Conseiller départemental du canton de Givry ainsi que les forces de sécurité.

A noter aussi la présence de Jean-Baptiste et Thomas Fray, qui symbolisaient l'importance de la sensibilisation des jeunes français à cette cause.

 

La commémoration a débuté par le « chant des marais », appelé aussi « chant des déportés ».

Ce chant poignant, a été écrit en 1933 par trois détenus allemands au camp de concentration de Börgermoor.

Il décrit les conditions difficiles de leur internement : travail difficile d'assèchement des marais et d'extraction de la tourbe, violences subies, mais aussi … espoir d'être libérés.

 

Sébastien Ragot a ensuite lu un message rédigé conjointement par la Fédération Nationale des Déportés, internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP), la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD), les Associations de mémoire des camps nazis et l’Union Nationale des Associations de Déportés, Internés, de la Résistance et Familles (UNADIF-FNDIR).

 

Après la minute de silence et la Marseillaise, Sébastien Ragot a tenu à rendre hommage à la fonctionnaire de police, qui a été assassinée récemment à Rambouillet, ainsi qu'aux cinq givrotins, qui sont morts en déportation : Georges Cardon, Eugène Perraud, Victor Renaudin, Robert Thévenin et Jean-Claude Calard.