Opinion de droite

REGIONALES - Julien Odoul (Rassemblement National) appelle "à une région qui soutient les forces de l'ordre"

REGIONALES - Julien Odoul (Rassemblement National) appelle "à une région qui soutient les forces de l'ordre"

Communiqué de presse
 
 
Ce mercredi 19 mai, à l’appel de plusieurs de leurs syndicats, les policiers se sont rassemblés devant l’Assemblée Nationale afin de manifester leur colère. Un grand nombre de Français sont présents pour les soutenir dont les élus et cadres du Rassemblement National.
 
    Au-delà des deuils insupportables qui ont touché la police nationale au cours de ces dernières semaines, c’est véritablement le sentiment d’abandon qu’ils ressentent depuis plusieurs années et qui est aujourd’hui au cœur de leur protestation. Lâchés par leurs ministres de tutelle successifs, lâchés par le président de la République lui-même, accusés des pires maux de la terre, ils ont aussi particulièrement mal vécu d’être régulièrement instrumentalisés par un pouvoir politique aux abois.
 
    Les policiers de France, mais d’une façon plus générale nos forces de l’ordre, attendent des politiques un soutien sans faille. Ce soutien doit être moral, juridique et matériel. Moral, lorsqu’injustement mis en cause lors d’une action de police ils sont aussitôt cloués au pilori par une presse partisane. Juridique, parce que la présomption d’innocence doit s’imposer avec une rigueur extrême lorsqu’il s’agit des serviteurs de la Nation. Enfin matériel, parce que l’état de délabrement dans lequel se trouvent certains services de police est tout simplement inacceptable.
 
    Le Rassemblement National n’entend pas se satisfaire de beaux discours. C’est la raison pour laquelle la sécurité sera au cœur de son action lors du prochain mandat régional. Ainsi, une fois élu président de la région Bourgogne Franche-Comté, je m’engage à soutenir massivement les forces de l’ordre dans leurs actions quotidiennes. Tout d’abord, en développant par des moyens humains et techniques la sécurité dans les transports, les lycées et les lieux publics. En apportant ensuite un soutien matériel substantiel aux polices municipales souhaitant se développer. En se portant également aux côtés des policiers et des gendarmes pour améliorer leurs conditions de travail. En œuvrant au développement de la « sécuconditionnalité » afin de rendre cohérente l’action publique régionale. Enfin, en accordant aux victimes toute l’attention que leur doit la collectivité par la création d’un fonds spécifique de 5 millions d’euros par an. 
 
    Nos policiers et les Français attendent des actes, nous ne les décevrons pas !