Journée Internationale des droits des femmes

Femme à l’honneur -  Rencontre avec Nelly Pereira

Femme à l’honneur -  Rencontre avec Nelly Pereira

Femme de cœur mais aussi de caractère, Nelly Pereira tient à souligner que cette journée du 8 mars est « vraiment la journée internationale des droits des femmes et non la journée de la femme ! »

Une rencontre…

Originaire de la Loire mais ayant vécu à Montbrison, Nelly Pereira fait ses études à Saint-Étienne où elle obtiendra une maîtrise en Droit Public. Cette juriste de formation, travaillera comme CPE (Conseillère Principale d’Éducation) dans l’Éducation Nationale pendant 20 ans en multipliant les postes en région parisienne puis en banlieue lyonnaise (Vaulx en Velin…), avant de rejoindre le Creusot pour se rapprocher de son mari. Sa mutation 2003-2004, en Saône-et-Loire, l’obligeant à faire des remplacements partout sur le territoire (dont Autun…), la perspective d’un nouveau projet va germer surtout quand l’opportunité lui sera offerte de travailler avec la firme RougeGorge Lingerie. En 2016, ayant trouvé un local, elle démissionnera de l’Éducation Nationale. Dès lors, elle participera à l’élaboration de la transformation de son commerce pendant les travaux afin de pouvoir ouvrir les portes de son magasin de dessous féminins, 61 Grande rue à Chalon-sur-Saône, le 8 février 2017. Mariée, Nelly Pereira est mère de 3 enfants : Théo 23 ans, Lou 21 ans et Margot 16 ans, est une femme de cœur dotée d’une grande sensibilité. Ayant pratiqué le chant, cinéphile, dès que son emploi du temps lui permet, Nelly Pereira est d’une nature combative mais toujours à l’écoute ! 

Une question…

Que pensez-vous de cette journée du 8 Mars ? « Alors, j’insiste, c’est vraiment la journée internationale des droits des femmes ! Et non comme certains le disent, la journée de la femme, ce qui ne veut rien dire du tout ! Je pense que cette journée est utile pour rappeler que partout dans le monde, malheureusement, la femme n’est pas l’égale de l’homme en droits. C’est donc utile de le rappeler car il y a encore des femmes qui meurent parce qu’elles sont femmes, de par leur statut, à cause de violences faites à son encontre dont les excisions qui sont encore pratiquées dans certains pays. Même si en France on a la chance en droit, d’être l’égale de l’homme, on a bien vu, avec les mouvements ‘Metoo’ et ‘Balance ton porc’ que tout n’est quand même pas acté. Moi, en tant que femme, j’ai la chance de ne pas avoir eu trop à en souffrir ou alors je ne m’en suis pas rendu compte. J’ai à cœur de faire en sorte que les femmes se sentent bien et c’est aussi pour cela que j’ai choisi ce métier-là. C'est-à-dire de participer à la sororité (nouveau terme) qui est cette fraternité où je pense que les femmes doivent s’entraider entre-elles, se soutenir ou s’accompagner mais ne pas se mettre en compétition car c’est totalement ridicule. Je reprends toujours une phrase  de Sacha Guitry qui disait : « Je ne suis pas contre les femmes, je suis tout contre ! ». Pour moi, c’est pareil, je ne suis pas contre les hommes mais tout contre ! Car je pense que tout le monde a y gagner ».  

JPB