Opinion de droite

LEGISLATIVES - 3e circonscription de Saône et Loire - "Refus du débat : Rémy Rebeyrotte ou le mépris des électeurs" pour Charles Landre

LEGISLATIVES - 3e circonscription de Saône et Loire - "Refus du débat : Rémy Rebeyrotte ou le mépris des électeurs" pour Charles Landre

Les électeurs de la 3ème circonscription ont qualifié deux candidats au deuxième tour.

Deux médias nous ont proposé des débats, Creusot-infos (pour un débat public filmé) et le Journal de Saône-et-Loire (débat non public filmé). J'en ai naturellement accepté le principe. Parce que l'exercice de la démocratie c'est le débat et la confrontation.

Remy Rebeyrotte, l'autre candidat, a refusé ces deux débats. Il a visiblement peur de la confrontation. Mais il est vrai qu’il était déjà absent du débat organisé par la CGT à Autun. Absent du débat organisé par Force Ouvrière et la CGT au Centre Hospitalier William Morey au sujet de la cardiologie. Absent du débat d'idées sur la circonscription.

Certainement peur qu'à force, l'absence d'idées se voit. Alors le candidat se cache.

Si une vague "En Marche" a qualifié des candidats dans presque toutes les circonscriptions de France, c'est beaucoup sur l'idée d’un renouvellement des pratiques. Le refus du débat en fait-il partie ?

Remy Rebeyrotte est élu depuis 1989. À l'époque le mur de Berlin séparait toujours l'Allemagne en deux et le débat en Allemagne de l'Est était impossible ou presque. J'avais un an et 28 ans plus tard nous nous retrouvons au second tour d’une élection législative. C'est à dire à une élection où nous devrions débattre de notre vision du monde d'aujourd'hui et de nos aspirations pour le monde de demain.

Peut-être ne veut-il pas rappeler son parcours socialiste et sa conversion en quelques semaines au Macronisme ? Peut-être craint-il qu'on se souvienne de son attitude autoritaire avec sa première vice-présidente Marie-Claude Barnay parce qu'elle avait osé s'engager comme suppléante de Philippe Baumel ? Peut-être ne souhaite-il pas montrer qu'il perd les nerfs facilement face à la contradiction ? N'a-t-il donc toujours pas de propositions pour le territoire ? Ou pas assez révisé sa carte de la circonscription lui qui n'est candidat que depuis à peine plus de 3 semaines ? 

Après 28 ans de mandat sur la circonscription, le candidat d'En Marche refuse tout débat démocratique contradictoire car il ne se soucie guère des citoyens qui votent pour lui et fait preuve d'un mépris total pour les électeurs.

Je suis, comme je l'ai toujours été, disponible pour un débat public, n'importe où, n'importe quand.

L’abstention colossale de ce premier tour (1 électeur sur 2) devrait appeler de la gravité et de la responsabilité de la part des candidats. La première d'entre elle s’est d'exposer ses idées et d'en débattre publiquement. Je porte le renouvellement des idées et des pratiques politiques. Et je respecte ce qui fait sens dans une démocratie : le débat.

C'est d'abord par-là que passe le respect des citoyens.