Opinion de gauche

"Toutes les raisons de faire grève le 22 mai et de continuer les jours suivants" pour Education Sud Bourgogne

Communiqué de presse

TOUTES LES RAISONS DE FAIRE GREVE LE 22 MAI

ET DE CONTINUER LES JOURS SUIVANTS 

 

Un an après les élections présidentielles et législatives, le nouveau Bonaparte –qui voyage à travers la planète aux frais des contribuables et claque la bise à son ami le va-t-en-guerre Trump-  et son gouvernement s’acharnent à enfoncer davantage le pays dans le carcan idéologique du libéralisme avec un seul cap : privilégier encore et toujours les plus riches.

Ce choix idéologique réactionnaire a des conséquences :

Suppressions massives d’emplois dans la Fonction Publique : 120 000 postes en moins. Ces suppressions se font notamment dans la santé, les services des impôts et bien sûr dans l’Education Nationale. En Saône et Loire, le directeur académique applique avec zèle cette politique puisque des dizaines de classes sont supprimées dans le 1er degré pour la rentrée de septembre. Au détriment des enfants, évidemment ! 

Dégradations des conditions de travail : classes de 6eme à 30 élèves, classes de 1ère ou Terminale à 36, 38 parfois 40 élèves ; les conditions de travail des personnels qui n’ont déjà rien de brillant vont se dégrader encore au prétexte qu’on « peut faire toujours plus avec toujours moins », et ce dans une période de hausse démographique.

L’université de la sélection et du tri social : personnels et étudiant-e-s dénoncent la supercherie qui consiste à faire croire qu’il y aurait trop d’étudiants afin de légitimer le tri social à partir de critères obscurs nommés « Parcoursup ». Tout bachelier doit pouvoir suivre la formation de son choix.

Salaires en baisse, politique d’austérité : les salaires de tous les fonctionnaires sont en baisse –hausse des prélèvements obligatoires comme la CSG- alors que des négociations annuelles sont obligatoires dans le secteur (NAO) privé, l’Etat se montre le plus mauvais des employeurs avec une perte de pouvoir d’achat d’au moins 16% depuis 15 ans ! Politique d’austérité avec 1 personnel /4 précaire avec des contrats souvent inférieurs à l’année scolaire ; conséquence logique de la baisse de postes aux concours.

Pour Sud Education Bourgogne, un gouvernement qui privatise le service public ferroviaire, qui organise la faillite des hôpitaux et des universités, un gouvernement qui s’en prend à tous les mécanismes existants de solidarité et qui tape sur la jeunesse est un gouvernement dangereux qu’il faut stopper. Le moyen le plus efficace pour se faire entendre reste la grève et la manifestation. 

L'ECOLE N'EST PAS UNE ENTREPRISE

L'EDUCATION  N'EST PAS UNE MARCHANDISE