Election municipale

La défaite surprend le tenant du titre à Saint-Rémy

La défaite surprend le tenant du titre à Saint-Rémy

Une élection municipale qui a surpris la commune de Saint Rémy elle-même mais aussi le territoire communautaire.

Pour avoir assister au dépouillement des élections municipales à Saint Remy, force est de constater qu’au fur et à mesure de l’avancement de celui-ci les sourires s’estompaient. A tel point que le candidat sortant annonçait sa défaite, discrètement à son entourage, une bonne demi-heure avant la proclamation définitive des résultats.

En effet les bureaux de l’ensemble Georges Brassens (salle de sport et salle du foyer), ces deux bureaux sont depuis toujours des tests pour les élections quelles qu’elles soient semble-t-il. C’est à dire qu’ils donnent la tendance et même le résultat définitif malgré l’incidence tout aussi traditionnelle du bureau de Taisey qui diminue le score sans le faire changer, celui de l’Escale n’influencent ni d’un coté, ni de l’autre ou du moins très peu.  

Cette fois-ci n’a pas changé la tradition, seulement voilà au lieu de voir le candidat sortant Pierre Jacob, pour le compte St Rémy Majorité, aller à la conquête de son 4e mandat, c’est la candidate Florence Plissonnier et son équipe Saint Rémy Citoyenne qui a remporté la mise en étant première dans tous les bureaux : 13 voix de plus à Brassens ; 9 voix à l’Escale et 95 voix à Taisey.  

Des yeux rougis par les larmes chez certaines de l’entourage ou travaillant sous la mandature de Pierre Jacob et bien entendu des hourrah de satisfaction pour les vainqueurs. Rien que des moments logiques dans toute épreuve élective.

Il ne nous appartient pas de juger les raisons d’une défaite ou celles de la victoire. Le peuple souverain des Sanrémois a fait son choix pour 58,8% des 4777 inscrits soit 2811 suffrages exprimés. 47,92% ont choisi Pierre Jacob et 52,08% Florence Plissonnier. C’est le jeu de la démocratie populaire. Les votants ont ainsi droit à la parole au travers de leurs élus. Les non-votants, soit ils se mordent les doigts ou jubilent dans leur coin et doivent se taire en évitant de critiquer. Une élection démocratique est faite pour s’exprimer en toute légitimité dans le respect des uns et des autres.

JC Reynaud