Mercurey

A Mercurey, Christine Duponnois privilégie écoute et proximité

A Mercurey, Christine Duponnois privilégie écoute et proximité

Faire de la politique autrement dans une petite commune. La candidate Christine Duponnois a mis en application son précepte en organisant trois réunions de voisins... histoire de libérer la parole.

Etre une femme-candidate, c'est déjà compliqué, mais lorsque vous vous présentez face un maire-sortant qui brigue son quatrième mandat, et qui peut déjà se prévaloir d'une expérience en qualité d'ancien Président du Grand Chalon et ancien parlementaire, la chose est encore moins aisée. Pour autant, c'est en toute simplicité, que Christine  Duponnois, a relevé le défi. Ce sont trois réunions de quartier qui ont été organisées avant la grande réunion publique programmée le 20 mars prochain à la salle des fêtes de Mercurey. Trois réunions qui auront permis d'une part à la candidate et son équipe de prendre le pouls du village et de se rôder en terme de prise de parole en public. Un exercice souvent compliqué lorsqu'on effectue là sa première candidature.

Pour l'épauler, Christine Duponnois, a pu compter sur Emmanuelle Lieby, ancienne tête de liste en 2008, et qui a profité du moment pour expliquer les raisons de son ré-engagement. "J'avais souhaité prendre de la distance et puis Christine est venue me solliciter, après discussion, elle a réussi à me convaincre, avec la volonté de faire bouger les choses dans notre village" a lancé Emmanuelle Lieby, très motivée pour le challenge qui s'offre à l'équipe "Mercurey pour un village réuni".

Des questions simples, des échanges personnels, l'idée étant d'avoir "un moment convivial en petit comité afin de permettre à chacun de libérer sa parole". Pendant plus d'une heure, et en présence d'élus sortants, telles que Brigitte Marot, le premier soir ou d'Annick Beys, le deuxième soir, les échanges ont abordé la problématique de la circulation dans le village, l'état des chaussées, la complexité de l'approche du PLU, la réforme des rythmes scolaires, la sécurité, la vie commerciale... autant de sujets sur lesquels les habitants de Mercurey demandent à être informés.

Car si il y a bien un sujet sur lequel l'unanimité a pesé, c'est bien celui de "savoir ce qu'il se passe dans le village, d'avoir un maire à l'écoute, qui soit en quelque sorte un médecin du village, un médiateur qui rassemble plutôt qui ne divise".

Sur des questions simples, apporter des réponses simples, ont lancé les membres de "Mercurey pour un village réuni". "Pourquoi le policier municipal ne travaille-t-il pas entre midi et 14h à des heures qui nécessitent une vigilance accrue ? Pourquoi ne pas mettre en place une journée  verte citoyenne à laquelle participerait tout le village, s'intéresser au petit patrimoine qui fait la richesse de Mercurey, installer des bancs là où ils sont nécessaires notamment sur le versant haut de l'étang du Pont Latin, installer des radars pédagogiques afin de ralentir les véhicules qui n'ont fait que accélerer depuis la mise en place des feux dans la Grande Rue"...  A la question "est-ce que vous serez encore là dans quelques  mois du fait de vos activités professionnelles ? Christine Duponnois  a répondu "j'ai posé définitivement mes valises à Mercurey et je compte bien y rester".

Bref beaucoup d'interrogations... sur lesquelles Christine Duponnois a promis d'apporter des premières réponses le 20 mars à la salle des fêtes pour la réunion publique.

Laurent Guillaumé