Givry
Un ciné-concert accrocheur, mais Pleins Feux s’apprête à disparaître du paysage local
Publié le 06 Juillet 2014 à 12h39

Samedi soir à Givry, en ce Domaine Besson matérialisant l’un des temples locaux à ciel ouvert de la culture, les conditions climatiques se sont mises au diapason du 10ème ciné-concert de Pleins Feux, espècee d’ultime hommage rendu pour une décennie de bons et loyaux services rendus à la collectivité. Si l’heure n’était aucunement au défaitisme, il n’en reste pas moins vrai que l’association givrotine, née en novembre 2003, signait là l’organisation de son dernier spectacle.
L’acrimonie aux abonnés absents
De guerre lasse, gangrenés entre autres par l’érosion naturelle, les bénévoles ont décidé que le 5 juillet 2014 aurait une saveur particulière, vu le contexte apparaissant en toile de fond. Et quoi de plus symbolique et emblématique que le traditionnel ciné-concert pour tirer sa révérence comme si de rien n’était ? La présidente Jacqueline Coulon devait d’ailleurs faire fi de toutes considérations pleurnichardes lors de ses mots d’introduction. « Il n’y a pas de regrets, d’amertume, de larmes. On termine en beauté et on va tourner la page. On est très contents de ce qu’on a fait. Ce sont Guillemette et Xavier Besson qui nous accueillaient gratuitement ici depuis dix ans, c’est rare, il faut le signaler », a-t-elle déclaré tout sourire dehors. A signaler que l’assemblée générale, durant laquelle « l’oraison funèbre » de la dissolution sera prononcée le vendredi12 septembre prochain, aura lieu à Buxy au Tire-boudson.
Un excellent concert, un très beau film : des morceaux d’anthologie qui resteront dans les annales
Pour ce rendez-vous en deux temps sous le remarquable platane séculaire la musique a été comme à l’accoutumée le dénominateur commun. Pas sûr cependant qu’elle ait adouci les mœurs au sens premier du terme, tant les trois garçons dans le vent (Brice au chant et à la guitare), Mickaël (à la basse), et Benjamin (à la batterie) battant pavillon « Lullaby » (se traduisant par « Berceuse ») ont rempli leur contrat de manière percutante. Dévoués corps et âme au rock vibrant les trois artistes d’un groupe porté sur les fonts baptismaux à Dijon en 2007, nourris aux mélodies pop et non réfractaires à l’injection de pointes d’électro, ont clairement démontré leur penchant pour la mainmise anglo-saxonne, les ascendances anglaise et américaine étant leur fort. Devant un public qui eût gagné à être davantage étoffé au vu de la profusion d’airs qualitatifs, le trio aura mis du cœur à l’ouvrage de par cette musique intense, ardente, prenante, calquée sur des paroles 100% d’outre-Manche. Incontestablement de la belle ouvrage digne d’un adieu net et sans bavures. Avec eux Pleins Feux n’est pas sortie par la petite porte. Il faut dire que les spectateurs n’ont pas eu affaire à une formation de pacotille. En vue en France, ainsi qu’en Belgique, Allemagne et Grèce, « Lullaby » a de plus côtoyé sur scène bon nombre de groupes, tels que Kill the Young, Stuck in the Sound, Eiffel, les BB Brunes…Pourquoi d’ailleurs ne pas aller écouter sur www.lullaby-music.com/ leur disque « Life trapped in a screen », daté de mai 2013 ?
Un film aux ramifications insoupçonnées
La seconde partie, construite à partir d’une histoire véridique, a été interprétée sur grand écran en plein air, avec à l’affiche la comédie dramatique musicale australienne de Wayne Blair, présenté en 2012, « Les saphirs ». Ou le destin de trois sœurs aborigènes et de leur cousine qui veulent exister au plus haut niveau dans l’univers de la chanson à la fin des années 60. Prises en main par un musicien irlandais quelque peu en panne, celui-ci deviendra leur impresario. Finalement choisies pour distraire les combattants américains en butte à la guerre du Viêt Nam, les quatre filles dûment formées à la soul music vont les arracher à leur dure condition en faisant sensation. L’amour jouera également sa partition, mais ce ne sera pas le seul sujet d’intérêt, car le film donne par ailleurs à réfléchir avec ces générations volées par l’administration australienne jusqu’à la fin des années 60, consistant en des rafles d’enfants dans la perspective d’une éducation de « Blancs »…
Michel Poiriault



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