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La chanteuse péruvienne Damaris fait sensation à l'UNESCO

La chanteuse péruvienne Damaris fait sensation à l'UNESCO

C'est une star aux pays des Incas même si elle entend porter bien plus la culture andine dans toutes ses dimensions bien au-delà des frontières géopolitiques. Damaris était l'invité de l'UNESCO par l'intermédiaire de l'association Capuli. Le coup de coeur d'info-chalon.com.

Une heure durant, elle a plongé la salle des délégations dans l'ambiance andine. Celle qui est née au coeur des Andes à quelques encablures de Huancayo, dans la Vallée du Mantaro, venait pour la première fois en France. Un périple qui se voulait européen, puisque c'est bel et bien une "tournée" européenne qui  a permis à Damaris de venir propager les ondes des Andes au coeur du vieux continent. Italie, Espagne, Allemagne... et bien sûr France ont été au centre de son attention. 

A même pas trente ans, Damaris accumule déjà une très solide expérience musicale au Pérou. Depuis l'âge de 6 ans, elle maîtrise les instruments musicaux traditionnels de ce coeur ancestral du Pérou. Et à la voir, il faut la suivre, elle ne reste pas en place. Elle chante, danse, et démultiplient les instruments... une vraie artiste complète comme on en rencontre que trop peu. Oui, info-chalon.com a un petit faible pour cette artiste hors norme qu'on a pris plaisir à voir de près. 

Vainqueuse du très connu Festival "Vina del Mar", elle s'est même permis d'être nominée aux très célèvres Grammy Awards version latine... C'est dire que la petite péruvienne a tout de la grande artiste. Au fil du temps, et son quatrième album a pris cette tournure quelque peu "pop" qui lui permet de s'adresser à un public toujours plus large. 

Cette semaine, c'est en présence des représentants Péruviens, Boliviens et même Brésiliens que Damaris a donné son seul et unique concert intimiste à l'Unesco. Un concert qui se place dans la reconnaissance pour l'Unesco de la Fête de la Virgen de la Candelaria de Puno, ville aux abords du lac Titicaca. Rappelons au passage que ce sont au total 34 éléments venant de tous les continents qui ont été approuvés par le Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, réuni cette semaine au siège de l'organisation à Paris, où ont défilé danseurs traditionnels du Burundi ou troupes de capoeira brésilienne.

Laurent Guillaumé

Envoyé Spécial à l'UNESCO