Bresse Chalonnaise

Rien de tel que l'enjoué groupe ComeBack 80 pour vous ramener à de meilleurs sentiments le vendredi 5 août au restaurant Les pieds dans l'eau de Châtenoy-en-Bresse

Rien de tel que l'enjoué groupe ComeBack 80 pour vous ramener à de meilleurs sentiments le vendredi 5 août au restaurant Les pieds dans l'eau de Châtenoy-en-Bresse

L’exubérance, la joie de vivre et l’insouciance des années 80 auront pour épicentre la périphérie de Chalon-sur-Saône, soit en la circonstance Châtenoy-en-Bresse, et plus précisément le restaurant Les pieds dans l’eau, le vendredi 5 août. Pour personnifier cette période dorée qui n’en finit pas de monter au créneau, ComeBack 80, avec dans ses rangs Fred Kets, l’ex-batteur du mythique groupe Gold lui-même ! Quelle superbe aubaine durant un laps de temps où les séquences émotions le disputeront aux attitudes frénétiques incontrôlables…Fred est déjà en piste…sur le papier du moins, avant de mettre la gomme pour de vrai.

Le phénomène musical des années 80 est-il toujours aussi vivace sur le terrain ?

"Tout à fait, puisque les années 80, c’est de la génération des 40-50 ans, et il s’avère que l’on voit sur nos concerts actuellement aussi bien des jeunes ados de 18, et même de 12 ans jusqu’à 18 ans. En fait c’est multigénérationnel. La musique des années 80 a permis à une génération de communiquer un savoir-vivre d’une époque qu’ils n’ont plus, un bien-être, en tout cas je le perçois ainsi. Les gens identifient ça par rapport à la musique, et celle des années 80 en fait partie, comme tout ce qui fait partie des objets de cette période. On constate des phénomènes comme le Rubik’s Cube, même si aujourd’hui tout ce qui est Internet a pris le dessus par rapport à l’activité des jeunes. On s’aperçoit que les années 80 sont toujours implantées dans la vie des gens. »

 

A quoi l’attribuez-vous ?

« Je pense que c’est un lien social. Aujourd’hui il y a beaucoup de problèmes de communication entre les parents et leurs enfants, et quand ils peuvent partager quelque chose de façon identique, là on parle de musique, mais  il y a plein d’autres choses. Les enfants s’identifient à ce que les parents ont vécu. Les années 80, ils les partagent. C’est aussi beaucoup actualisé avec des sons de maintenant. »

 

En êtes-vous prisonnier, ou à l’inverse est-ce un pur bonheur à chaque fois que de le faire revivre ?

« Pour ma part ça ne pose aucun problème, car en réalité j’ai refait les arrangements des tubes des années 80 avec des sons plus rock et des tempos plus rapides. Donc il y a toujours de la fraîcheur à les jouer lorsque nous jouons en live, car nous on ne les joue qu’en live, et nous ne les jouons jamais de la même manière à chaque concert. C’est toujours un pur bonheur de les refaire. »

 

Acceptez-vous de nous parler du groupe ComeBack 80 ?

« C’est un groupe qui existe depuis 2005. C’est de mon histoire qu’il s’agit et je suis presque un peu gêné de le dire. J’ai été le batteur pendant dix ans d’Emile Wandelmer du groupe Gold, et quand lui et d’autres ont monté leur fameux groupe Emile et Images, je suis parti en compagnie d’autres artistes des années 80, des Jean-Pierre Mader, Thierry Pastor, Pierre Groscolas, Phil Barney, et plein d’autres. On a monté ComeBack80 de façon à faire vivre ces chansons, mais on ne joue sur scène que les titres des artistes que nous avons accompagnés, ou que j’ai accompagné seul avant puisque je suis le plus ancien de ce groupe. Ce n’est pas un cover, on ne joue pas tous les titres des années 80. »

 

Le 8 juillet dernier vous êtes déjà venu à Châtenoy-en-Bresse, au restaurant Les pieds dans l’eau. Le fait d’apporter des airs festifs dans un lieu de restauration ne revêt-il pas un caractère exceptionnel ?

« La petite anecdote, c’est que nous sommes en tournée. On passera à Chalon, parce qu’ensuite on jouera dans le Var, du 6 au 14 août, et comme je connaissais Robert, le propriétaire de l’établissement, naturellement c’est lui qui m’a demandé. Nous nous arrêterons, voici ce qu’il en est. »

 

Qu’en sera-t-il lors de cette nouvelle soirée ?

« On va faire revivre les tubes des années 80 : « Les démons de minuit », « Plus près des étoiles », «Femme libérée » de Cookie Dingler, etc. C’est un concert live qui durera environ une heure et demie, et ce sera très interactif, les gens pourront danser et participer avec nous. » 

 

Et le futur, comment le pressentez-vous au plan artistique ?

« Parallèlement j’ai quand même un groupe qui s’appelle Ylson, où je fais des compositions. J’écris des chansons qui me permettent tous les jours de continuer à faire de la création, à faire un disque tous les deux ans et d’aller en studio, toujours avec des couleurs actuelles, et ce son un peu des années 80. Je suis plutôt fan à la base de groupes californiens, tel Toto. D’ailleurs Gold avait un peu cette couleur-là à l’époque. »

 

Réservations

Si les conditions atmosphériques sont convenables, la formation se produira sur la terrasse. Une centaine de personnes au maximum auront le loisir de donner libre cours à leur humeur du jour, sachant que le spectacle, qui devrait débuter à 21h, est compris dans le menu (dès 18,50 euros). Accueil à partir de 20h. Réservations au 03.85.96.51.42

 

Une dynamique culturelle a été lancée il y a sept mois

Sous l’impulsion de Robert Liegeon et d’Alain Blondeau, propriétaires du restaurant Les pieds dans l’eau depuis le 31 décembre 2015, une programmation musicale a été établie. Au départ c’était une séance récréative par mois, puis c’est passé à deux. Pour l’instant ce ne sont que des groupes musicaux. « On est vraiment en phase pour assurer aux clients la variété de loisirs. C’est un complément, une pierre de plus dans le milieu local, un point de lumière dans la nature. C’est jubilatoire », nous a confié Robert. Le mercredi soir 17 août c’est dans le cadre du festival Garçon la note ! que le restaurant remettra le couvert. En la personne de Marie Mifsud, le jazz, avec un savant dosage entre les grands standards et les compositions, s’y taillera la part du lion. Réservation conseillée au 03.85.96.51.42

                                                                                                             Michel Poiriault

                                                                                                             [email protected]