Bourgogne

FREQUENTATION HOTELIERE - La Saône et Loire limite la casse

FREQUENTATION HOTELIERE - La Saône et Loire limite la casse

Au quatrième trimestre 2022, la fréquentation dans les hôtels de Bourgogne-Franche-Comté est de nouveau inférieure à son niveau de fin 2019. Les touristes résidant en France comme ceux résidant à l’étranger sont moins venus dans la région, selon les chiffres publiés par l'INSEE.

Au quatrième trimestre 2022, la fréquentation dans les hôtels de Bourgogne-Franche- Comté est de nouveau inférieure à son niveau du même trimestre 2019. Les touristes résidant en France comme ceux résidant à l’étranger sont moins venus. L’augmentation de la clientèle européenne ne compense pas l’absence de la clientèle chinoise. Le tourisme d’agrément est toujours en deçà du niveau de fin 2019. En revanche, la clientèle d’affaires, qui représente près de deux tiers des nuitées, est en nette progression.

La fréquentation hôtelière retombe au-dessous de son niveau d’avant-crise

Au quatrième trimestre 2022, le nombre de nuitées en Bourgogne-Franche-Comté s’établit à un peu plus de 1,4 million, soit une baisse de 5,2 % par rapport au même trimestre de 2019. Dans le même temps, l’activité hôtelière progresse de 1,4 % en France métropolitaine.
Le retour au niveau d’avant-crise observé cet été (+1,3 %) ne s’est pas confirmé cet automne dans la région.

Les clientèles résidentes et non résidentes sont en baisse

Avec un déficit de près de 80 000 nuitées au quatrième trimestre 2022 par rapport à 2019, la Bourgogne-Franche-Comté est la région où la baisse de fréquentation est la plus importante ce trimestre. À l’inverse, l’Île-de-France (+3,6 %) et la Corse (+5,2 %) affichent les plus fortes hausses du nombre de nuitées touristiques.

La fréquentation de la clientèle résidente, qui représente huit nuitées sur dix, recule de 40 800 nuitées au quatrième trimestre 2022 par rapport à la même période de 2019. Cette baisse de -3,4 % est la plus forte des treize régions métropolitaines.

En France métropolitaine, les clientèles résidente et non résidente contribuent à la hausse de la fréquentation dans les hôtels, ce trimestre. La clientèle non résidente devient même le principal contributeur de cette croissance.

Avec un recul de 38 700 nuitées (-11,5 %), la clientèle non résidente représente la moitié de la baisse de la fréquentation dans la région. La Bourgogne-Franche-Comté subit toujours la quasi-absence de la clientèle chinoise. Les nuitées européennes sont en revanche en hausse de 15 %, portées par les visiteurs belges (+25 %), britanniques (+29 %) et néerlandais (+35 %)


Les non-résidents ont séjourné un peu plus dans la région au mois de décembre (+7 %), contrairement aux mois d’octobre et de novembre (-15 %).

Par ailleurs, le tourisme d’affaires représente près de 65 % des nuitées cet automne. Par rapport à son niveau de 2019, la fréquentation est en hausse de près de 4 % au quatrième trimestre. À l’inverse, le tourisme d’agrément est bien en deçà (-19 %).

En Côte-d’Or et dans le Doubs, la fréquentation est sensiblement inférieure à son niveau d’avant-crise

Avec 33 300 nuitées de moins en Côte-d’Or et 20 800 de moins dans le Doubs, la fréquentation hôtelière dans ces deux départements baisse nettement. La Côte-d’Or est cependant l’unique département de la région à bénéficier d’une légère hausse de sa clientèle résidente (+1 %). Elle reste par contre pénalisée par la baisse de la fréquentation des non-résidents (-20 %).
Le Jura est le seul département dont la fréquentation hôtelière est supérieure à son niveau de 2019 (+2 %). Il enregistre près de 1 800 nuitées supplémentaires. Cette fréquentation est soutenue par la clientèle non résidente, en hausse de 14 %.

Cet automne, le taux d’occupation se maintient

En Bourgogne-Franche-Comté, le taux d’occupation moyen s’établit à près de 50,7 % ce trimestre, et affiche un léger gain de 0,4 point par rapport au quatrième trimestre 2019.
Entre fin 2019 et fin 2022, le parc hôtelier de Bourgogne-Franche-Comté s’est réduit de plus de 8 % et son nombre de chambres de près de 6 %. Cette offre de chambres en diminution et la fréquentation en baisse permettent le maintien du taux d’occupation.

SOURCE INSEE BOURGOGNE-FRANCHE COMTE