Elan Chalon
Sonia Rolland : « Je plains mes voisins dans les tribunes de basket »
Publié le 07 Octobre 2013 à 17h54
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Sonia Rolland, cette ancienne reine de beauté qui s’affiche toujours dans des défilés, cette ancienne basketteuse qui s’entraîne encore une fois par semaine et cette ancienne habitante du Rwanda qui y retourne cette semaine pour tourner un documentaire s’est confiée à Info-Chalon à l’occasion de sa prise de fonction en tant que marraine de l’Elan Chalon.
Sonia Rolland : « Je plains mes voisins dans les tribunes de basket »
Sonia Rolland, cette année, vous êtes marraine de l’Elan Chalon après avoir eu le même rôle pour l’équipe de France féminine et masculine. Vous êtes entraînée ?
Oui je suis entraînée. Mais ce rôle va surtout me permettre de redécouvrir une équipe dont je me suis éloignée. De Paris, les suivre est compliqué.
En fait, avec le départ de Greg Beugnot, l’Elan a perdu une star. Avec vous, il en accueille une nouvelle ?
Oui, mais je ne serais pas sur le parquet ! Même si je m’entraîne, je suis à côté de la plaque ! L’époque où on m’appelait Jordanette c’est fini… Mais je continue à aimer ce sport. Les joueurs sont hargneux mais humbles. Ils ont l’air de gladiateurs sur le terrain mais dans la vie ils sont adorables et pour ça j’adore l’esprit du basket qui est, en plus, un sport très fédérateur. Au foot, il y’a tellement d’enjeux financiers que ça emmène ce sport dans d‘autres sphères tandis que le basket reste plus juste, plus fair-play. Plus d’enjeux signifie plus d’injustices…
« Vive les qataris au basket »
Pourtant le basket s’apprête lui aussi à accueillir les investissements du Qatar…
Ce serait bien. Et s’il faut les séduire, je peux aller les voir. Surtout, ce qu’il faudrait, c’est un beau terrain pour accueillir la finale de la Coupe de France. Bercy est une belle salle mais pour la fête, pas pour le sport. Moi j’aimerais un palais omnisports national. Mais pour ça, il faut séduire les politiques… Alors vive les qataris ! J’espère qu’ils vont venir mettre des billes pour apporter de l’argent au basket.
Et alors ça ressemble à quoi Sonia Rolland au bord d’un terrain de basket ?
C’est sonore ! Les gens devant moi me haïssent à la fin du match, je crois… Et je les plains. Mais c’est normal, je suis tellement passionnée ! En plus je passe mon temps à expliquer toutes les règles à mon voisin même si il les connait.
Dans le cadre du programme Elan Pour Tours, cette année, chaque panier à 3 points chalonnais à domicile rapportera 20€ à la Fondation de l’Hôpital de Chalon, chaque match au-delà des 100 points apportera 2 000€ à Elandisport et chaque dunk 50€ pour votre association Maisha Africa. Un message pour les joueurs ?
Déjà il faut qu’ils me connaissent et m’acceptent. Pour les bleus ça s’était fait tout de suite. Boris Diaw, Tony Parker… On avait le même âge et les mêmes passions quand on s’est rencontrés. Avec Tony, je me souviens qu’il m’avait confié que son meilleur souvenir était d’avoir joué avec Mickael Jordan que je rêvais de rencontrer. Et avec l’Elan Chalon, je suis contente de suivre des joueurs venus de la NBA, c’est pas rien ! Au-delà de ça, certains joueurs français se retrouveront peut-être en NBA. Pour le basket français, avoir un si haut niveau c’est déjà incroyable.
« Je voudrais bien me faire soigner par Marine Lorphelin »
Avec l’argent que vous récolterez grâce à l’Elan, quels projets comptez-vous mener ?
En 2014, on va chercher à construire de nouveaux bâtiments scolaires au Rwanda. On va envoyer de quoi finir la construction d’une maternelle dont j’irais bientôt couper le ruban et financée grâce à ma participation à la Vente des Vins de Nuits St Georges où on a récolté 30 000€ plus 10 000€ de la fédération de basket obtenus lors d’un match amical des bleus à Montpellier et qui servira à créer un terrain multisports. Donc j’en appelle vraiment aux bonnes volontés de chacun : tous nos sous vont directement à nos projets et on fait en sorte de les réaliser dans l’année.
Je voudrais vous entendre aussi sur Marine Lorphelin… Quand on regarde votre parcours depuis votre élection en tant que Miss France en 2000 et la direction que prend le sien, on remarque beaucoup de similitudes… Réussite à Miss Monde, volonté de s’engager pour une cause…
En tout cas on s’entend bien. Elle dit vouloir retourner à la médecine, et je l’y encourage car c’est un métier tellement honorable où elle peut faire beaucoup de choses. Qui sait, peut-être qu’elle travaillera pour Médecins sans Frontières ou quelque chose du genre. C’est une fille magnifique, très intelligente et je sens qu’elle va faire une très belle carrière. Qu’elle continue dans sa passion, je mise sur elle, elle va faire de grands exploits. Et je pense que je ne serais pas la seule à lui demander de me soigner… (rires).
Quand vous étiez dans sa situation il y a 13 ans, pensiez-vous apparaître à la fashion week la semaine dernière ?
Quand je me suis présentée à Miss Bourgogne, je me souviens avoir été comme face à un précipice et à l’inconnu. C’est devenu plus réalisable pour moi après Miss France. Mais si les choses se sont construites, c’est surtout par le travail. Aux jeunes filles qui veulent se lancer je dis qu’il faut un but. Quand je me suis présentée à Miss Bourgogne je savais que je pourrais rencontrer des gens pour m’ouvrir les portes du cinéma sachant que je voulais être actrice. Après, j’ai eu des centaines de propositions d’animation télé ou radio par exemple, avec beaucoup d’argent à la clé. Récemment, on m’a encore proposé un jeu télévisé très bien payé mais je n’en veux pas. Je cherche à construire une carrière pérenne et me fixer des buts tous les dix ans. J’ait atteint celui d’être comédienne avec 11 films. Maintenant je veux être réalisatrice et je me lance dans un documentaire sur le Rwanda dès jeudi. Ce n’est pas rien car c’est difficile d’être crédible après avoir été Miss France.
Olivier COLLET avec Aline PICARD



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