Chalon sur Saône

Librairie-papeterie Develay de Chalon : rencontre avec Yaël Hassan, romancière pour la jeunesse

Librairie-papeterie Develay de Chalon : rencontre avec Yaël Hassan, romancière pour la jeunesse

Ce mercredi, la librairie-papeterie Develay recevait l’écrivaine Yaël Hassan. Une belle rencontre, à laquelle Info-Chalon a participé.

Le sourire que Yaël Hassan arbore sans se forcer le moins du monde lui va bien. Et même très bien. C’est le sourire d’une femme véritablement heureuse. Une femme heureuse de pouvoir rencontrer ses lecteurs dans les librairies et les écoles  dans lesquelles elle se rend chaque année de janvier à juin. Une femme heureuse, le reste de l’année, de juillet à décembre, ses quatre romans annuels, que les enseignants font depuis longtemps étudier à leurs élèves, à l’instar de Mme Mornet, professeur de Lettres au collège Camille Chevalier, venue spécialement ce mercredi rencontrer cette écrivaine qu’elle apprécie. Une femme heureuse d’être lue et relue par l’aînée de ses cinq petits-enfants, comme elle le confie, non sans fierté..

Mais avant d’être cette femme désormais comblée, souriante, dont se dégage une espèce de « force tranquille », il aura tout de même fallu un peu de temps. En effet, si Yaël Hassan écrit depuis l’âge de ses huit ans, c’est la quarantaine passée, à la suite d’un grave accident de voiture, qui la laissera immobilisée durant de longs mois, que Yaël Hassan décide d’écrire son premier roman (un succès, récompensé d’un prix) et que son existence bascule alors pour une vie de romancière lue, recommandée, prescrite.

Depuis Un grand-père tombé du ciel (1997), Yaël Hassan n’a en effet plus cessé d’écrire. Pourquoi ? Parce qu’elle écrit très facilement. Parce que cela lui plait d’écrire. Et, surtout, parce qu’elle a l’impression, loin d’être infondée, d’être utile en donnant le goût de la lecture à ceux qui, encore jeunes, sont d’ores et déjà les adultes de demain. Une raison fondamentale d’écrire pour celle qui pense qu’ « on a tous un livre qui nous attend quelque part », qu’on ne lit pas parce qu’ « on ne sait pas encore qu’on aime lire ».

Si Yaël Hassan écrit, elle ne fait pas que cela non plus : elle parle, elle raconte. Elle le fait avec d’indéniables talents de conteuse. Et quand elle se met à vous raconter les livres et la vie de ces sœurs Brontë [1] qui de son propre aveu, ont profondément influencé son regard ainsi que l’un de ses nombreux romans pour la jeunesse [XXX], vous n’avez plus qu’une envie, pressante : les découvrir à votre tour. De la même façon que les romans de Yaël Hassan vous donnent envie de lire, découvrir, écouter, réfléchir.

En définitive, une très belle rencontre, que les lecteurs venus voir Yaël Hassan ce mercredi ont pu savourer, entourés des livres et des libraires de chez Develay.

 

S.P.A.B.

Photo : Mme Mornet ( à gauche), Yaël Hassan (à droite)

 

[1] Pour en savoir plus, consulter la page suivante : https://soeursbronte.wordpress.com/

[2] Les demoiselles des Hauts-Vents, Editions Magnard, 2014