Saône Doubs Bresse

La communauté de communes Saône Doubs Bresse économise 10 000 euros

La communauté de communes Saône Doubs Bresse économise 10 000 euros

Devant recourir à un emprunt pour réduire les fractures numériques sur son territoire, la CCSDB a sollicité des organismes de crédit. Elle emprunte finalement pour pas cher.

« Je dis, argent, trop cher / trop grand / La vie n'a pas de prix… » C’est ce que beuglait Jean-Louis Aubert, du groupe Téléphone, au tout début des années 1980. Pour la Communauté de communes Saône Doubs Bresse (CCSDB), l’argent n’est finalement pas si cher que cela. Amenée à recourir à un emprunt, pour s’acquitter des montants qu’elle doit verser pour réduire les fractures numériques en partenariat avec le Conseil départemental de Saône-et-Loire, dans le cadre du plan THD impulsé par l’ancien président de cette collectivité (Rémi Chaintron), celle-ci a démarché des établissements bancaires. Au final, deux offres, l’une du Crédit agricole, l’autre de la Caisse d’épargne, sont arrivées en discussion lors du Conseil communautaire qui se tenait hier soir à Saint-Didier-en-Bresse.

La première, celle du Crédit agricole donc, proposait de prêter à la CCSDB la somme de 1, 450 millions d’euros, que cette dernière aurait eu à rembourser sur 25 ans, avec un TEG (taux effectif global) de 1,95 %. Hors frais de dossier s’élevant à 0,10 %.

La Caisse d’épargne, qui avait grosso modo proposé la même chose mais à un taux de 1,69 %, a finalement revu, quelques jours auparavant, ce dernier, pour le descendre à 1,64 %. Une proposition revenant à faire économiser in fine 10 000 euros à la CCSDB. L’histoire ne dit pas si, de son côté, pour obtenir cette proposition encore plus avantageuse, Philippe Decroocq, qui aime bien faire jouer la concurrence, n’a pas fait à la Caisse d’épargne une offre que celle-ci n’aurait pas été en mesure de refuser, en sollicitant par exemple une autre banque.

A l’issue d’une discussion, durant laquelle le maire de Damerey (Frédéric Léothaud) s’est presqu’insurgé contre le caractère "énorme des frais de dossiers" demandés par les banques, il a été proposé aux élus de choisir.. Deux personnes liées de plus ou moins près au Crédit agricole n’ont, of course, pas pris part au vote. Daniel Ratte, ancien cadre du Crédit agricole étant absent ce soir-là, la question de sa participation au vote ne s’est logiquement pas posée. Au final, c’est, sans surprise, la proposition de la "banque de l’écureuil" qui a été retenue à l’unanimité.

Samuel Bon