Chalon /autour de Chalon

Le gymnase et mur d'escalade du Lycée Mathias officiellement inaugurés

Le gymnase et mur d'escalade du Lycée Mathias officiellement inaugurés
Le gymnase et mur d'escalade du Lycée Mathias officiellement inaugurés
Le gymnase et mur d'escalade du Lycée Mathias officiellement inaugurés
Le gymnase et mur d'escalade du Lycée Mathias officiellement inaugurés

Ils sont opérationnels depuis quelques mois maintenant mais l'inauguration officielle aura permis de rappeler tous les enjeux qui ont entouré l'investissement de 3,7 millions d'euros porté par la région Bourgogne-Franche Comté.

Les travaux réceptionnés en décembre 2022 visaient à repenser complètement le gymnase du Lycée Mathias en faisant appel au cabinet d'architecte lyonnais B-Cube, spécialisé dans ce genre de rénovations, sans pour autant bouleverser la composition même du bâtiment existant. Priorité a été donnée  à la rénovation thermique, à la ventilation double flux et à son étanchéité, "tout en préservant les lignes existantes". L'objectif était d'atteindre au minimum le niveau BBC rénovation soit une consommation d'énergie primaire inférieure à 96 kWh/m2/an, avec la mise en œuvre d’un doublage isolant intérieur ou extérieur sur les murs périphériques, l'isolation des planchers bas, le remplacement ou renforcement de l'isolation en toiture et la réduction maximale des ponts thermiques. 

Parallèlement à ces considérations environnementales indispensables, la région Bourgogne-Franche Comté a prêté une attention toute particulière  à la réfection complète de l’étanchéité de la toiture de la grande salle avec reprise des descentes d’eaux pluviales, le changement de toutes les menuiseries extérieures,  la redistribution et réfection complète de la partie vestiaires/sanitaires/bureaux/stockage, l'amélioration acoustique de la grande salle, le renouvellement du système de chauffage, la reconstruction de la surface d’escalade en concertation avec l'équipe enseignante, le remplacement des luminaires de la grande salle mais aussi le retrait et remplacement de la toiture amiantée du petit dépôt accolé au gymnase mais aussi la liaison du bâtiment à la fibre optique. Coût global de l'opération rappelé par Océane Charret-Godard ? 3,7 millions d'euros. Un montant sensiblement supérieur au prévisionnel compte tenu de paramètres inflationnistes mais peu importe, la région a assuré à Chalon un site particulièrement opérationnel, même si du côté des adeptes d'escalade, un mur homologué à 12 mètres est particulièrement attendu. 

Jérémy Sedoni et Bruno Boissot du Club Alpin Chalon ont salué la qualité de la structure pour du sport scolaire, "c'est inédit à l'échelle de l'académie" tout en rappelant que le mur n'est pas assez haut en terme de pratique de compétition. La Saône et Loire ne disposant pas de mur homologué, les adeptes de performance d'escalade doivent se retrancher en Côte d'Or ou dans l'Ain. Gilles Platret a assuré les représentants du CAF de son soutien et qu'ils intégreraient la réflexion autour du futur aménagement sportif situé aux Près Saint Jean. 

Alban Georges, Proviseur de Mathias, a tenu à rappeler "l'identité sportive marquée du lycée depuis quelques années". Un travail qui paye au regard de l'essor des pratiques sportives au sein de l'établissement chalonnais. Des propos corroborés par Gilles Platret, insistant sur l'importance des infrastructures régionales dans la pratique sportive chalonnaise. "Le gymnase sert à bien des clubs et répond parfaitement aux besoins des 18000 licenciés à Chalon. C'est utile bien au-delà du cercle des lycéens. La région ne dément pas son soutien à la ville de Chalon". 

"La région est adepte des gymnases ouverts"

Océane Charret-Godard a tenu à remercier le "travail quotidien des agents sans lesquels les lycées n'ouvriraient pas". Pour le lycée Mathias, ce sont 3,7 millions d'euros investis par la région Bourgogne-Francehe comté "afin de disposer d'une structure ouverte sur la ville et les associations chalonnaises. Une structure qui répond aux enjeux en interaction avec la vie locale". La vice-présidente régionale a bien évidemment insisté sur les conditions démographiques frappant la région, "ce sont 1000 élèves en moins à chaque rentrée avec un nombre de m2 toujours identique". De vrais sujets politiques autour de la mutualisation des infrastructures à l'image de celle de la restauration collective. "La région sait où elle va, elle transforme les lycées pour mieux les accompagner aux défis de demain avec plus de 130 millions investis chaque année sur les 129 lycées de la région". 

Laurent Guillaumé