Politique

Dissolution de l'Assemblée nationale : la réaction du député Louis Margueritte

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 11 Juin 2024 à 05h30

Dissolution de l'Assemblée nationale : la réaction du député Louis Margueritte

Les 577 députés français vont se présenter aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains, provoquées par la dissolution de l'Assemblée nationale par l'annonce choc d'Emmanuel Macron. Louis Margueritte a accepté de confier ses réactions à chaud dans nos colonnes. Plus de détails avec Info Chalon.

Deux jours après l'annonce par Emmanuel Macron d'une dissolution de l'Assemblée nationale, Renaissance se réunira ce mardi pour décider des investitures. Alors que les partis ont entamé des tractations dans la foulée des élections législatives les 30 juin et 7 juillet, après la poussée du Rassemblement national lors des élections européennes, une réunion du bureau exécutif de la formation est prévue aujourd'hui, à 18 heures, a-t-on appris de source parlementaire. 

Pour rappel, la liste du Rassemblement national (RN) portée par Jordan Bardella a recueilli 31,37% des voix, loin devant celle menée par Valérie Hayer pour Renaissance, avec 14,60% des suffrages.

Le camp présidentiel est prêt à investir des députés socialistes, écologistes ou venus des Républicains, à la condition sine qua non qu'ils souscrivent au projet de la majorité. Le président de la République reviendra dès cette semaine pour le présenter devant les Français.

Dans le Chalonnais, le député de la 5ème circonscription de Saône-et-Loire Louis Margueritte a déclaré : «Il faut appeler les choses  par ce qu'elles sont. Nous avons subi une défaite et le message envoyé par les Françaises et les Français est clair. Il faut que cela change, plus vite, plus franchement et que l'on règle les problèmes de leur vie quotidienne. Des slogans simplistes et trompeurs venus des deux extrêmes complètent cette analyse. Il faut regarder les choses avec humilité et agir vite». 

Au sujet de la dissolution de l'Assemblée nationale, le parlementaire estime que «c'est une décision extrêmement courageuse».

Voulez-vous préciser votre pensée, Monsieur le député ?
«Il ne faut jamais avoir peur de s'en remettre à celles et ceux qui nous donnent leur confiance. Le Président a finalement choisi la réponse la plus claire aux Français et aux Françaises pour leur demander de choisir, leur représentant et la ligne politique qu'ils souhaitent pour les prochaines années».

Alors que les élections doivent se dérouler dans trois semaines, reprendrez-vous du service et êtes-vous prêt à repartir en campagne pour retrouver votre siège au Palais Bourbon ?
«Je suis totalement déterminé dans cette campagne qui s'ouvre, que je conduirai avec tout l'engagement qui a été le mien pendant ces deux ans de mandat. Je souhaite continuer à faire ce que je faisais déjà : un travail de proximité, de l'écoute, et un engagement sans faille pour continuer à réconcilier car notre pays souffre de fractures profondes et d'oppositions malsaines. Les Saône-et-loiriens de la 5ème circonscription peuvent compter sur moi comme ils ont pu le faire pendant 2 ans et c'est un honneur pour moi de solliciter à nouveau leur confiance».

 

Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati