Chalon sur Saône

Cérémonie de remise des diplômes au lauréat de la capacité en droit de Chalon : « Félicitations, vous êtes capacitaire ! »

Publié le 13 Décembre 2015 à 17h17

Pour remettre leurs diplômes aux lauréats du diplôme qu’il dirige à Chalon, Denis Blondaux avait sorti le grand jeu ce samedi. Une cérémonie aussi émouvante que solennelle. Une cérémonie pour le moins réussie.

« Félicitations, vous êtes désormais capacitaire ! » Quand ils ont tour à tour entendu Denis Blondaux leur dire cela, Laura Martin, Anaïs Thibert, Jean Silvère Cuinat, Deborah Lemoine et Philippe Landrot ont-ils ressenti cette espèce de tiraillement au niveau de l’abdomen qui saisit certains lorsqu’ils sont félicités publiquement pour leurs actions ? Ils étaient en tout cas, et très visiblement, émus. Et pour tout dire pas peu fiers de recevoir des mains du doyen de la faculté de droit de l'Université de Bourgogne, le diplôme sanctionnant deux années d’investissement, de travail, de ténacité, de sacrifices.

Emus, pas peu fiers et sans doute très honorés. Il faut dire que, en matière d’honneurs, Denis Blondaux, le directeur de leurs chères études de capacité en droit, avait sorti le grand jeu pour cette cérémonie, afin que celle-ci soit aussi solennelle que symbolique.

Car, solennelle, symbolique, émouvante, cette cérémonie l’était assurément. En raison, d'abord, des personnalités présentes : le doyen de la faculté de droit de l’Université de Bourgogne (Vincent Thomas), l’ancien président du Tribunal de commerce de Chalon-sur-Saône désormais vice-président en charge des finances du Grand Chalon (Jean-Claude Rousseau), la directrice régionale du Conservatoire National des Arts et Métiers (Nelly Metge) ainsi que des membres de l’équipe pédagogique du Centre de la capacité en droit de Bourgogne. Mais pas seulement pour cela. Elle l'était aussi en raison des mots que ceux-ci ont prononcé, aussi touchants que valorisants pour les étudiants mis à l’honneur ce samedi : des femmes et des hommes ayant décroché un diplôme difficile, alors qu’ils travaillent et doivent assumer une vie de famille ; des femmes et des hommes qui, pour certains, ont décidé de poursuivre leurs études dans des filières juridiques supérieures générales (Sébastien Landry) ou spécialisées, comme par exemple le notariat (Anaïs Thibert) ; des femmes et des hommes qui, ils vous le diront, ne regrettent nullement d’avoir frappé à la porte de ce Centre qui, ce samedi, pouvait s’enorgueillir d’avoir contribué à changer leur vie.

P.R.