Saône et Loire économie

Les "côtes chalonnaises" se plaisent dans la rue

Les "côtes chalonnaises" se plaisent dans la rue

Mercredi 11 septembre, une quinzaine de viticulteurs produisant des vins bourgogne identifié côte chalonnaise se sont réunis à Bissey-sous-Cruchaud pour faire le point sur cette appellation régionale encore trop méconnue. Une communication spécifique pourrait bientôt être mise en place.

Produite sur 44 communes, l’appellation Bourgogne côte chalonnaise connaît son heure de gloire lors de "Chalon dans la rue". Incontournable, les vignerons producteurs font déguster leurs vins aux responsables des troupes d’artistes de rue, au membre de la Sacem, aux sponsors (Mairie…) et aux journalistes. « Neuf domaines et trois caves coopératives ont fait déguster 270 bouteilles lors des deux dégustations. Il faut noter une nette évolution en ce qui concerne la mise en avant de l’appellation par les organisateurs du festival : les bouteilles étaient au frais, des serveurs présentaient les vins à table. Résultat : les vins ont énormément plu et il y eu énormément de questions pour savoir comment et où exactement ces vins sont produit », se réjouissait le président Bruno Landré, viticulteur à Saint-Denis-de-Vaux. Après débat, l’ODG va reconduire l’opération de promotion « même si les retombées ne sont pas facile à mesurer ».

Ces Bourgognes identifiés géographiquement sont en effet principalement acheté en local ou sur les marchés français mais peine à s’exporter. Quelques vignerons ont participé aux Grands jours de Bourgogne, en novembre dernier, lors du week-end de la vente des Hospices de Beaune mais se sont retrouvé en face du stand des Gevrey-Chambertin et Puligny-Montrachet. Dur, dur…

Communication avec les Bourgognes Côte d’Or

Président du syndicat des Bourgognes, Gérard Maitre évoquait la possibilité d’une communication avec les autres vins de l’appellation régionale Bourgogne identifié par un secteur géographique. « Cet été, nous avons rencontré les vignerons de l’Yonne pour imaginer une communication spécifique commune, peut-être en 2014, peut être à l’occasion du lancement des Bourgognes Côte d’Or, afin d’expliquer les typicités de chacune des régions identifiées », expliquait l’ancien président de la cave de Buxy.

850 €/pièce

Pour autant, les cours sont toujours bien orientés sur les marchés entre producteurs et négociants. « Des contrats signés mais révisables place les pièces (228l) de bourgognes rouges à 850 €/pièce ». Néanmoins, cette nouvelle est accompagné de son pendant moins enviable : la floraison s’est mal passée dans la plupart des secteurs précoces et la vendange 2013 s’annonce faible en volume, 1,330 millions d’hectolitre pour toute la Bourgogne selon le BIVB, soit 15 % en moins que la moyenne décennale (si on retranche l’année atypique de 2003 et sa canicule).

Cédric Michelin

En partenariat avec l'Exploitant Agricole de Saône et Loire