Politique

Benjamin Griveaux, victime d'une perte de mémoire sur la question des transports publics ?

Benjamin Griveaux, victime d'une perte de mémoire sur la question des transports publics ?

Un peu d'étonnement ce mercredi matin alors que le porte-parole du gouvernement était interrogé par nos confrères de la radio.

Petite surprise ce mercredi matin, au moment de zapper sur les radios nationales, et de tomber sur une voix "chalonnaise" bien connue. Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement et probable candidat à la mairie de Paris en 2020, expliquait le fait " de ne pas croire en la gratuité des transports publics" rajoutant "que tout devait avoir un prix". Des propos qui ont eu de quoi nous faire sursauter devant le poste de radio (je prie d'excuser d'ailleurs les noms d'oiseaux rares qui auraient pu être entendus à tel ou tel feu tricolore ce mercredi matin !). 

Comment dire ? Il serait opportun et même pertinent que mes confrères des grands médias nationaux, viennent se plonger dans les archives locales, et relever les propos qui étaient tenus en leur temps par le même Benjamin Griveaux, au sein du conseil communautaire du Grand Chalon ou au sein de l'assemblée départementale, deux assemblées au sein desquelles il officiait en qualité de vice-président et pas n'importe lequel.

Qui se souvient des discussions endiablées entre Christophe Sirugue, Benjamin Griveaux et Eric Michoux ou Marie Mercier, à l'époque dans l'opposition communautaire ? Des discussions notamment après la mise en place et le maintien de la gratuité des transports du Grand Chalon voulu et assumé par la majorité pilotée par Christophe Sirugue, puis une discussion analogue au sein du conseil général de l'époque... avant de s'engager sur le programme des élections municipales de 2014. 

Finalement que de changements dans les lignes idéologiques avec tout et son contraire en l'espace de quelques années. Sans doute que l'air parisien est venu altérer la mémoire des engagements passés. On pourra sans doute rassurer le probable candidat à la mairie de Paris que le pouvoir d'achat d'un Parisien n'a rien à envier du pouvoir d'achat d'un Chalonnais. 

Laurent Guillaumé