Politique de droite

"Dites-vous bien que le vent soufflera très fort sur le parti si nous ne sommes pas présents au 2e tour de la présidentielle" lance Gilles Platret

"Dites-vous bien que le vent soufflera très fort sur le parti si nous ne sommes pas présents au 2e tour de la présidentielle" lance Gilles Platret

Devant une petite centaine de militants et sympathisants réunis en présence de Valérie Pécresse, candidate à l'investiture LR, Gilles Platret n'a pas manqué de battre le rappel des troupes.

Ce mardi soir, dans les salons du Colisée, devant une petite centaine de militants et sympathisants LR, le porte-parole des Républicains et maire de Chalon sur Saône, accueillait Valérie Pécresse, Présidente de la région Ile de France et candidate à l'investiture chez les Républicains. Gilles Platret a rappelé tout le travail fait "pour que la famille soit réunie" soulignant l'importance de voir Valérie Pécresse et Xavier Bertrand revenir dans de bonnes dispositions à l'égard de leur famille politique. "Au soir du 4 décembre, la droite n'aura qu'un seul candidat et c'est l'essentiel. Le travail entrepris par Christian Jacob a été fait et même bien fait" a précisé le maire de Chalon-sur-Saône.

"La vérité du Macronisme apparaît cruellement dans ce qu'elle fait de mal à notre pays, nous n'avons pas le choix"

Gilles Platret, fidèle à ses envolées lyriques à l'égard de la Macronie, n'a pas manqué de mots pour qualifier la gestion gouvernementale, et l'importance de changer et surtout de mobiliser les troupes. "Le seul chemin qui vaille, c'est celui du Rassemblement" avant de pointer du doigt "les candidats fantoches à gauche pour faire la galerie. A droite, il n'y a pas de débats majeurs entre les candidats mais des incarnations qui diffèrent. Il fallait trouver la bonne méthode pour départager les candidats. Rien n'était joué". 

Les candidats à l'investiture du parti doivent recueillir 250 signatures  d'élus dans au moins 30 départements différents, et sans qu'un département pèse plus de 10 % du total. La date limite, pour les présenter devant le parti, est fixée au 2 novembre, a rappelé Gilles Platret, "et je me suis laissé entendre dire que tous n'avaient pas encore les 250 signatures. C'est un exercice de démocratie à l'état pur". 

"Si nous ne devions pas être au 2e tour pour la deuxième fois depuis 1965..."

Gilles Platret s'est voulu en mode prédicateur, en insistant sur la responsabilité de chacun et des risques encourus pour la droite, en cas de non-qualification au 2e tour de la présidentielle, "dîtes vous bien que le vent soufflera très fort, il ne faut pas se raconter d'histoire. Si pour la deuxième fois on n'est pas au deuxième tour, il y a aura du mal de fait. Je place l'enjeu sur une question de survie. C'est une responsabilité immense et il appartient à chacun d'aiguiser son jugement". 

Laurent Guillaumé