PRESIDENTIELLE - La primaire à gauche ... déjà frelatée

PRESIDENTIELLE - La primaire à gauche ... déjà frelatée

Les candidats de la Gauche vont sans doute jouer une énième pièce de théâtre comique au regard de ce qu'il s'annonce...

Vanité, concours d'égo, la Gauche française est sans-doute la plus bête au monde... au regard de ce qu'on peut lire et relever depuis quelques mois. Aucun travail idéologique n'a été mené depuis 2017 pour un vrai projet de société, c'est presque à se demander si elle n'a pas trouvé en Macron son projet de société, au regard de son incapacité à se réinventer.

« Je m’en vais lui faire une ordonnance. Et une sévère ! Je vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu'on va le retrouver éparpillé par petits bouts façon puzzle. Moi quand on m'en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile… » disait Raoul Volfoni, incarné par Bernard Blier dans les Tontons Flingueurs. Au point qu'on pourrait attribuer à Emmanuel Macron, le doux surnom de Raoul, au regard de ce qu'il a pu faire sur son aile gauche. 

Et puis est venu le temps de la fameuse Primaire de la Gauche. Une primaire pour qui, pour quoi ? Yannick Jadot, il a déjà remporté la sienne face à Sandrine Rousseau... quel serait son intérêt d'aller se confronter à nouveau à un pré-scrutin alors qu'il a remporté sur le fil le sien ? Arnaud Montebourg, Anne Hidalgo... partisans d'une Union mais derrière eux... Seule Christiane Taubira tend la main... à qui ? pour quoi ? pour qui ? Personne n'en sait rien... ni même elle sans doute.  

Quand à Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel, pourquoi cautionner une telle stratégie alors que le Parti Communiste entend reprendre ses cartes en main après avoir été malmené par la mainmise de la France Insoumise. 

Et puis tous les autres... ? 

C'est à se demander si ils pensent victoire pour les prochaines présidentielles ou juste la préparation de l'après-2022. Des stratégies politiciennes qui n'intéressent finalement qu'eux... au point de ne représenter plus personne. Continuez sur cet élan de vanité, d'intérêts personnels... ne vous inquiétez pas, la France ne vous attend pas pour la suite mais pas sûr qu'elle vous plaise. 

Laurent Guillaumé