Yves Jamait, ce troubadour des temps modernes qui a poétisé tant et plus à Chalon
Par Michel Poiriault
Publié le 20 Mai 2022 à 21h52

La salle du Port Nord de Chalon a été le théâtre ce jeudi soir de la prestation renversante d’Yves Jamait, tout sauf froide et fade. Beaucoup signeraient d’ailleurs des deux mains pour une copie conforme supplémentaire. C’est dire l’alchimie qui a régné sans coup férir…
Des chansons à texte
Dans le cas présent c’est son CD « Parenthèse 2 » qui a occupé le devant de la scène, un florilège de ses chansons, réajustées, les plus performantes car dépassant en popularité les autres, et (ou) qui plaisent particulièrement au « maître de cérémonie ». En pompant dans le vivier de ses précédents albums, Yves Jamait a donc ramené à la surface des titres somme toute intemporels, qui ne prennent pas une ride. « J’me casse », « Ok tu t’en vas », « Vivre avec toi », « Dimanche (Caresse-moi) », « Je passais par hasard « , « Celles », « Athées souhaits », « C’est la vie », « Je crois », « Insomnie », « Ridicules », «Même sans toi », etc. ont ainsi exhumé des sentiments forts.
La vie, loin d’être un long fleuve tranquille, la fragilité de l’amour, l’amitié, la camarde, un certain mal-être, les libations, les politiciens…l’artiste les transcende avec des mots qui laissent pantois, captivent au-delà de la normale. La poétisation s’avère sans limite, le public s’en pénètre religieusement, mais exulte également lorsque contextes et rythmes se prêtent davantage à l’irisation. Un mélange des genres dont l’amplitude a entretenu un faux suspense près de deux heures quarante durant…
Cerise sur le gâteau, Yves Jamait a in fine donné l’eau à la bouche de son auditoire en rendant publics trois titres de son prochain album, dont la parution est prévue pour le mois d’octobre. Aucunement à la ramasse, ses deux compères ont aussi eu un rôle primordial à jouer quant à la bonne tenue de la soirée. Son percussionniste Didier Grebot de même que son accordéoniste-claviériste Samuel Garcia auront adouci les mœurs en, de temps à autre, endossant à bon escient le costume « d’interventionniste ».
Il n’y a pas que l’aspect significatif de la chanson et de la musique
Assister à un show d’Yves Jamait c’est avoir la chance de posséder le don d’ubiquité. En dehors de son cadre strict l’homme batifole, ne se prend pas vraiment au sérieux, affiche ostensiblement un humour qui se répand comme une trainée de poudre, la blague au bord des lèvres. L’homme est volontiers disert, et de plus une théâtralisation en bonne et due forme fait qu’il n’y a nul doute : tout un chacun est bel et bien le témoin d’un spectacle vivant.
Hélène Piris et sa personnalité atypique
Façon pittoresque d’entamer les hostilités, la première partie a été consacrée à Hélène Piris. La chanteuse-violoncelliste a fait état de son album attrayant « Non mais on va s’en sortir », tombé dans les bacs l’an dernier. Pour sûr, elle se démarque dans le milieu, allant droit au but de par un style langagier au sein duquel la transparence est totale. Elle appelle un chat un chat, point barre.
« Lumière la scène s’engage », « Le rêve de Marie dream » et le service pédiatrique aux avant-postes
Pour la fraîche émoulue association chalonnaise « Lumière la scène s’engage », c’était en la circonstance son baptême du feu, car elle avait affaire là à l’organisation de son tout premier événement. En préambule au développement de ces heures récréatives, elle a en la personne de Claire Denay caractérisé l’association en question par un engagement humanitaire, qui se poursuivra au gré des opportunités. En l’occurrence, ce 19 mai a été placé sous les auspices du service pédiatrique du Centre hospitalier de Chalon. Sylvie Garopin, de l’association givrotine « Le rêve de Marie dream » fortement engagée dans l’aide aux jeunes touchés par cette vilaine affection, dont la fille Marie est décédée à l’âge de 16 ans, a dédié la soirée à sa petite protégée, par le biais de la chanson d’Yves Jamait « Même sans toi ». Quant à Michel Françoise, dudit service pédiatrique, il a notamment spécifié que les cancers pédiatriques formaient la première cause de décès chez les enfants, ajoutant que de cinq à dix enfants étaient concernés chaque année par le sujet dans le Chalonnais.
Michel Poiriault



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