Givry

Le ciel de Givry s'illumine pour le 14 juillet

Le ciel de Givry s'illumine pour le 14 juillet

En cette veille de Fête nationale où le temps était beau mais encore chaud, nombre de Givrotins ont pu assister au traditionnel feu d'artifice. En vidéo

L'évènement a commencé dès 21h30 sur le parvis de la mairie, place de la Poste, où quelque 150 personnes dont une bonne moitié d'enfants ont pu se doter de lampions distribués par la municipalité.

Une demi-heure plus tard, au moment où la luminosité commençait à baisser sérieusement, la foule a entamé une procession par les rues de l'Hôtel de ville, de la République, de Cluny et de Corchevraux afin de rejoindre le terrain du complexe sportif du côté de Poncey. Un parcours temporairement fermé à la circulation et placé sous la protection de la police municipale et des pompiers.

Quelques spectateurs étaient déjà présents sur place, ainsi que la fanfare accordant ses instruments. Le temps que la nuit se fasse totalement noire, la foule s'est progressivement amassée pour atteindre plusieurs centaines si ce n'est un millier, répartis le long de la pelouse du terrain de rugby jusqu'à la butte où se trouvaient buvette et piste de danse pour le bal à venir.

On a également pu apercevoir, avant qu'elle se cache derrière une nappe de brume, une « super (pleine) lune du tonnerre », phénomène où le satellite de la Terre, bas sur l'horizon et de couleur ocre, apparaissaît beaucoup plus gros que d'habitude en raison d'un d'orbite rapproché.

La convivialité en musique

Pour un évènement censé se faire entre humains, les moustiques étaient aussi de sortie. Qu'importe, l'atmosphère rafraîchissante de la verdure environnante n'était pas pour déplaire, les rencontres entre les habitants de tous horizons favorisaient le lien social, et la fanfare a joué pendant près de trois quarts d'heure, intermèdes compris.

Débutant avec l'air « Amazing Grace », qui n'était pas sans rappeler la fête nationale américaine neuf jours plus tôt, on a ensuite pu entendre du Ennio Morricone (« Il Mio Nome E' Nessuno », 1973 ; « Here's to You » auquel Joan Baez prêta sa voix en 1971), avant de partir pour un medley à la sauce ABBA (« Dancing Queen », « Mamma Mia », « Fernando », « The Winner Takes It All »).

Le clou du spectacle : du bruit et de la couleur

Si certains avaient déjà commencé à craquer quelques pétards de leur côté, c'est sur le coup de 23h que fut donné le coup d'envoi. Extinction des projecteurs, quelques lampions encore allumés et des écrans de smartphones brillant ici et là. Allongez-vous dans l'herbe si vous voulez vous épargner un torticolis tellement ça va aller haut.


Et c'en est parti pour dix minutes ininterrompues, de fusées, qu'elles soient sifflantes, grésillantes ou détonantes, et d'une pluie explosive de magenta, d'or et d'émeraude. Un ravissement pour les yeux des enfants (et ceux qui le sont restés), trop court pour certains, mais unanimement applaudi à la fin.


crédits photos  Catherine Nugues – Guillaume Genetet - Vidéo Andréa Coulon