Chalon sur Saône

On a parlé sclérose en plaques au centre de soins de La Croix Rouge Boucicaut

On a parlé sclérose en plaques au centre de soins de La Croix Rouge Boucicaut

Ce samedi l’association Sclérose en Plaques 71 (SEP 71) organisait un après-midi de conférences au SSR Marguerite Boucicaut.

Ce centre de rééducation soigne des personnes atteintes de sclérose en Plaque à différents stades, en hospitalisation ou en soins à la journée (hôpital de jour) pour une période de quatre semaines. La rééducation pratique permet de ralentir l’évulsion du handicap, et aide à maintenir l’autonomie des malades. Les laboratoire SANOFI et HOLLISTER étaient également présents.

La Sclérose en Plaque touche environ 110 000 personnes en France, en majorité des femmes. C’est la première cause de handicap hors accident chez les jeunes adultes.

Une cinquantaine de participants a pu s’informer sur l’actualité des soins apportés aux personnes atteintes de Sclérose en Plaque. 

Le Dr Victor ABADIE, neurologue au Centre Hospitalier William MOREY a présenté les actualités de la recherche pharmaceutique et a répondu aux questions de patients sur les traitements. La recherche est mobilisée dans le soulagement des douleurs et la stabilisation de la maladie. 

Le Dr Lucie RIGAUD, spécialisée en Médecine Physique et Réadaptation, a démontré les bienfaits de la rééducation dans le maintien de l’autonomie et du bien-être du patient. La pratique d’activité est essentielle pour entretenir ses capacités physiques et son moral dans une maladie au long cours. Au SSR BOUCICAUT, les prises en charges sont multiples pour le patient pour l’aider dans tous les aspects de son quotidien. Elle a aussi détaillé la prise en charge des troubles intestinaux, urologiques ou gynécologiques associés à la Sclérose en Plaque. La nécessité de traiter ces aspects aide à maintenir son autonomie, sa vie sociale et affective.

Enfin, les neuropsychologues Elsa TILLIET et Roseanne WATTS ont expliqué les conséquences de la maladie sur les capacités cognitives et l’humeur des patients. La maladie peut entraîner des difficultés de concentration, des troubles d’humeur qui peuvent être déroutants pour les familles. Des prises en charges psychologiques ou cognitives (relatives aux facultés intellectuelles) permettent aux patients et à leurs proches de s’adapter aux mieux à ces changements. 

L’après-midi a été conclu par Daniel CHASSAIGNON, vice-Président de l’association SEP 71. Il a rappelé que l’association propose une aide aux malades et leurs aidants, sous la forme par exemple d’activités. 

La journée s’est finie autour d’un verre de l’amitié.