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Un chalonnais sur le circuit Paul Ricard

Un chalonnais sur le circuit Paul Ricard

L’épreuve d’ultra-distance désormais réputée des 24 h vélo sur le circuit du Castellet, dans le Var, (7ème édition) a réuni quelques 800 compétiteurs sur le week-end, venant de toutes les régions de France, pour parcourir, seul ou en équipe, le célèbre tracé habituellement fréquenté par les plus belles mécaniques.

Courir 24 heures c’est l’objectif que s’est lancé un jeune habitant de Chalon sur Saône, Tanguy BRUNO, 19 ans, étudiant en STAPS au Creusot, ex basketteur à l’Elan Chalon pendant 10 ans, actuellement licencié au Vélo Club Dolois. Accompagné d’un collègue de club, ils se sont élancés dès 14h ce samedi pour relever le défi dans la catégorie DUO, et faire de cette expérience, une découverte des longues distances.

Au total, en assurant des relais réguliers de 2 heures environ chacun, 950 km ont été parcourus par le binôme, leur permettant de décrocher la 4ème place au scratch, et la 1ère en catégorie Espoirs.

« Au départ, nous voulions découvrir l’épreuve, sans pression, mais très vite notre instinct de compétiteurs a repris le dessus. Nous avons trouvé dès les premiers tours les roues des meilleurs, et ainsi rouler avec le groupe constitué de nos rivaux » déclare Tanguy. « A chaque passage de relais effectué dans les stands, nous avons veillé à reprendre ce groupe même si l’effort était parfois intense pour y parvenir » précise le jeune Chalonnais. 


Une nuit délicate 

Si les conditions météorologiques étaient des plus clémentes, la gestion de l’alimentation et de la récupération était primordiale. Grâce aux conseils du préparateur physique du club, Cyril Monnet, associer boissons énergétiques et nourriture consistante a permis aux 2 jeunes de conserver la condition physique nécessaire. La fatigue a été « un point plus délicat » pour Tanguy qui avoue que « à 2h du matin, te forcer à dormir quand tu sais qu’il va falloir te réveiller 45 minutes plus tard pour déjà te préparer pour ton relais, c’est pas facile, et quand tu y parviens, il faut trouver la motivation mentale pour repartir ».

« Ce type d’effort nous permet également de parfaire notre physique pour les futures courses plus classiques de la saison sur route » ajoute-t-il, en gardant en tête la difficulté pour ce jeune coureur de bien figurer parmi les pelotons élites nationaux ou lors des courses Open 1 régionales.

En tous cas, les 2 jeunes garderont un excellent souvenir de cet événement, une occasion aussi de rencontrer d’autres passionnés, souvent aguerris à ce genre d’épreuve extrême, et même d’anciens professionnels comme Laurent BROCHARD, le champion du Monde sur Route 1997, avec qui, ils ont partagé le box, dans le paddock, pendant toute la durée de l’épreuve.