Culture

Dancing People Don't Die 2023 : Interview avec Didijer Corrèze

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 12 Octobre 2023 à 08h00

Dancing People Don't Die 2023 : Interview avec Didijer Corrèze

Grand producteur des Nezafoot depuis bientôt 40 ans, le roi du pento, de la radio et de la piste nous embarque dans son univers à nul autre pareil. Son interview, un moment cosmique. Plus de détails avec Info Chalon.

Véritable Objet Musical Non Identifié (OMNI) tout droit sorti des  années 70/80, Didjier Corrèze, DJ musicien son état, parfois l'inverse, a posé ses valises à LaPéniche  pour transformer les sanitaires du festival Dancing People Don't Die 2023 en une méga boom dont il a le secret.

Avec ses cheveux gominés, son irrésistible moustache, son costume de lumière et ses lunettes d'aviateur, le chantre du disco impro chante ses morceaux en improvisation, ou pas.

Son objectif : enflammer le dancefloor et envoyer du bonheur et des paillettes dans ce monde qui en a un peu besoin.

Interview

Salut Didjier Corrèze ! Même si l'exercice n'est pas facile, peux-tu nous parler de ton style ?
C'est beaucoup d'impro. Disons que c'est plutôt 50% d'écrit, 50% d'impro. Je me serre de ma verve pour magnifier mes morceaux et même si mes textes voulaient vraiment dire quelque chose , ce n'est pas sûr que l'on pourrait comprendre.

Je vois que tu as tout un bric-à-brac. Euh... c'est avec ça que tu comptes mettre le feu durant le festival DPDD ?
Tout à fait ! Muni d'instruments de musique pour enfants, de mon orgue Jen des années 70, d'une boîte à rythmes des années 80 et de nombreux effets dont j'ai le secret, je chante mes morceaux en improvisation, ou pas, avec vous, ou pas...

Ah ouais cash, t'es comme ça toi... Ok, peux-tu me parler brièvement de ta formation musicale ?
J'ai appris le piano au collège mais ma véritable révélation, c'est au lycée lorsque j'ai découvert la MAO. J'ai subi les années 80 avec les Nezafoot, le groupe que je produis et qui a écumé le Grand Est et l'Hexagone avec plus de 500 dates au compteur.

Tes influences ?
Je dirais le rock, la musique bruitiste (noise), parce que j'aime les bruits, l'électro quand même et les musiques indés.

Des productions dans ta longue carrière ?
Non. Aucun album, aucun EP.

Ton actualité ?
Je serais aux Instants précieux, à Besançon, à Pontarlier pour le festival Humour en courts le 3 et 4 novembre et le 21 octobre, à la Tannerie (Dijon), le 18 novembre. 

Merci à toi Didijier et au plaisir de te retrouver pour la prochaine édition de Dancing People Don't Die.

 

Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati