Culture
Laurie Peret : « A bientôt quelque part ». D’accord. Mais où et quand ? Et pourquoi pas à Chalon le 11 décembre ?
Par Michel POIRIAULT
Publié le 06 Décembre 2024 à 10h01

Elles ne sont pas légion, les femmes, à user de l’humour sur scène. Laurie Peret est l’une de ses dignes représentantes, et elle ne se prive pas de tailler dans le vif pour une bonne raison : que la partie de rigolade soit d’une régularité optimale, en particulier le mercredi 11 décembre à 20h à Chalon-sur-Saône, salle Marcel-Sembat, pour son spectacle "A bientôt quelque part". Interview pour info-chalon.com
Laurie a bien des choses à vous dévoiler, et ses chansons jouées sur son petit piano, signe distinctif, l’aideront grandement à franchir le pas. Contre toute attente, elle va avoir une révélation bouleversante : son double semble tellement taillé sur mesure qu’il serait tout à fait inopportun de le laisser bêtement en rade…
Le samedi 4 juin 2022 le public chalonnais avait droit à votre seule en scène « Spectacle alimentaire en attendant la pension ». Cette fois vous lui dites : »A bientôt quelque part ». Qu’est-ce à dire ?
« Comme ça s’appelle « A bientôt quelque part », c’est un rendez-vous. Je suis partie du principe que dans le premier spectacle je joue un personnage. Du coup, dans ce nouveau spectacle, eh bien je me présente, je raconte qui je suis vraiment. »
Ecrire, puis interpréter son texte, ce 100% fait maison est-il gratifiant, ou est-ce pour ne rien devoir à personne ?
« Je crois que je n’ai peut-être pas trouvé l’âme soeur dans l’écriture, donc j’y vais toute seule, voilà. Ce n’est pas du tout un choix, c’est comme ça. »
Que vous a apporté, dans vos jeunes années, l’école d’improvisation ?
«Ca m’a tout apporté, l’impro. C’est vraiment une discipline formidable qui m’a aidée, aussi bien dans mon métier d’aujourd’hui que dans ma vie personnelle. C’est un outil formidable, ça désinhibe les plus timides, ça donne un cadre à ceux qui ont envie de s’exprimer. Il y a des règles dans l’impro, ça nous apprend l’écoute de l’autre, le respect de l’autre. Il y a de vraies techniques pour avoir plus de répartie…Je sais que l’impro a été l’école de la vie. »
A partir de quoi êtes-vous plus ou moins sûre de faire rire ?
«La recette miracle, c’est que j’appelle mes potes, parce que bien souvent ça me prend en plein milieu de la nuit, donc ils sont ravis d’être mes amis ! Je leur dis que je pense avoir une bonne blague, et quand ils se marrent, je me dis que ça peut marcher.»
Qu’est-ce qui selon vous différencie l’humour féminin de son homologue masculin ?
«Je ne pense pas faire trop de différences entre l’un et l’autre. Il y a plusieurs types d’humour, il y a des gens qui parlent de l’actualité, des gens qui parlent de leur vie…C’est surtout ça qui diffère, mais je ne genrerais pas l’humour. »
Les attentes sont-elles identiques dans le public ?
« Ce sont souvent évidemment les femmes qui viennent, parce que je suis une femme, et que sans doute dans un premier temps j’ai plus accroché un public féminin. Mais ce qui est chouette, c’est que souvent les mecs qui viennent, et qui n’avaient peut-être pas forcément choisi de venir au début, reviennent avec leurs potes. Donc plus ça va, et plus j’ai d’hommes dans la salle. »
Est-on au moins aussi crédible qu’un homme quand on est une femme humoriste ?
« Ah oui, je n’ai aucun problème, bien sûr ».
L’avenir des humoristes appartient-il davantage au milieu féminin ?
«Je crois que c’est la société qui fait qu’aujourd’hui les femmes ont un peu plus de place qu’avant. Elles sont en train d’aller chercher la place qu’on ne leur pas accordée auparavant, donc j’espère qu’il y aura de plus en plus de femmes. »
Avez-vous des inspirations artistiques particulières ?
« Non, je m’inspire beaucoup de ce qui m’arrive au quotidien, de ma vie personnelle ».
Aimeriez-vous changer votre fusil d’épaule et, cette fois, inviter la gravité, le sérieux, à votre table ?
« J’aimerais bien ça. »
Toutes les places n’ont pas été pourvues
Tarif unique : 39,00 euros. Placement libre. Lieux de vente habituels.
Crédit photo : Olga Gasnier Propos recueillis par Michel Poiriault



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