Opinion de droite

"Face à la prolifération du loup : défendre nos éleveurs" martèle le député RN de Saône et Loire, Aurélien Dutremble

"Face à la prolifération du loup : défendre nos éleveurs" martèle le député RN de Saône et Loire, Aurélien Dutremble

Associé à Valérie Deloge et Emmanuel Blairy, député du Pas de Calais.

 Face à la recrudescence des attaques de loups dans la quasi-totalité des départements français et plus particulièrement en Saône-et-Loire, une journée thématique a été organisée ce lundi 19 mai à l’initiative de Aurélien Dutremble, député de la 3e circonscription de Saône-et-Loire, fortement engagé sur les questions de pastoralisme et de régulation du loup.

 

Intitulée « Face à la prolifération du loup, défendre nos éleveurs », cette journée visait à alerter sur l’urgence de la situation et à rappeler la nécessité, pour le Gouvernement et en particulier pour le ministère de l’Agriculture d’apporter des réponses concrètes, rapides et durables à une crise qui menace directement l’élevage et le pastoralisme français.

 

Le député de l’Autunois-Morvan était accompagné de :

 • Emmanuel Blairy, député du Pas-de-Calais, vice-président de la commission du Développement durable et de l’aménagement du territoire et président du groupe d’études Condition et bien-être des animaux à l’Assemblée nationale.

 • Valérie Deloge, députée française au Parlement européen et éleveuse de moutons dans la Bresse ;

 

Depuis janvier 2024, plus de 200 animaux ont été tués en Saône-et-Loire, avec près de 100 attaques recensées. Dans une seule exploitation, 18 moutons ont été tués en deux semaines.

 

Aurélien Dutremble est revenu sur sa proposition de résolution déposée le 11 mars 2025, cosignée par plus de 70 députés de toutes sensibilités politiques, qui vise à :

 • Limiter la population de loups à 500 individus, seuil de viabilité établi scientifiquement ;

 • Autoriser les tirs de défense dès la suspicion de présence, sans attendre les premières attaques.

 

Pour lui : « La protection du loup ne peut plus se faire au détriment de ceux qui vivent et travaillent avec leurs animaux. Nos éleveurs sont en première ligne. Ils n’en peuvent plus. Une régulation efficace doit être mise en œuvre. »

 

Tandis que sa collègue Valérie Deloge rappelait que le 8 mai dernier, le Parlement européen a voté l’abaissement du niveau de protection du loup, ouvrant la voie à une gestion plus souple du prédateur et que « Ce vote est une avancée. Il appartient désormais au Gouvernement français d’agir concrètement : il n’y a plus d’excuse. »

 

Très mobilisé dans le cadre de l’examen de la loi dite Duplomb, Emmanuel Blairy ajoutait pour sa part que « On peut concilier protection des animaux et régulation. Ce n’est pas contradictoire, c’est nécessaire. Il faut lever toutes les contraintes au métier d’agriculteur. Le loup en est une. »

 

Cette journée de mobilisation parlementaire s’est poursuivie par la visite d’une exploitation ayant subi 28 attaques de loups, pour conclure avec une table ronde réunissant les principaux syndicats agricoles.

 

Un constat unanime s’est dégagé : il faut désormais des actes, pas des promesses.

 

«  Aujourd’hui, toutes les conditions sont désormais réunies pour réguler efficacement la population de loups. Le Gouvernement doit passer des mots aux actes, et enfin répondre à la détresse des éleveurs. Nous sommes à leurs côtés, et nous continuerons à porter leur combat. Oui, en France, les éleveurs doivent pouvoir défendre leur troupeau ! »

 

Valérie DELOGE, députée française au Parlement européen

Aurélien DUTREMBLE, député de Saône-et-Loire

Emmanuel BLAIRY, député du Pas-de-Calais