Opinion de droite

"Trois sites pornographiques gratuits ont rouvert ce matin : déçue mais pas surprise, le combat continue !" . Marie Mercier entend poursuivre le combat

"Trois sites pornographiques gratuits ont rouvert ce matin : déçue mais pas surprise, le combat continue !" . Marie Mercier entend poursuivre le combat

 Dans l’attente de voir s’il était compatible avec le droit européen, le tribunal administratif de Paris a décidé de suspendre l’arrêté du Gouvernement imposant depuis le 7 juin aux plateformes pornographiques situées dans l’Union européenne de vérifier l’âge de leurs utilisateurs.


C’est un épisode de plus dans le long combat mené pour protéger nos enfants depuis le vote de mon amendement en juin 2020, car les sites usent de tous les moyens pour s’exonérer de leurs obligations.


Le groupe Aylo, qui avait à grand bruit cessé les diffusions de trois plateformes en France, vient donc de les rouvrir.


Si la loi s’applique désormais pour les sites français et extra-européens, la question européenne reste en suspens. Plusieurs notions s’opposent, mais je rappelle que les États membres sont censés garantir chez eux l’ordre public, la protection de la santé publique, la sécurité publique et la protection des consommateurs, et de ce fait protéger les mineurs.


Néanmoins, les choses bougent dans le bon sens :
        - La Commission européenne a annoncé en mai l’ouverture d’enquêtes formelles à l’encontre de plateformes pornographiques se contentant d’un contrôle de l’âge déclaratif « j’ai plus de 18 ans », jugé insuffisant et susceptible d’exposer des mineurs à des contenus inappropriés. 
        - Dès le mois de juillet, l’Union européenne doit déployer une application de vérification de l’âge, qui permettra de confirmer l’âge des utilisateurs sans transmettre leurs informations personnelles aux plateformes en ligne.

Déçue mais pas surprise, le combat continue.