Opinion

Pour Alain Rousselot-Pailley, "après le conseil municipal d’installation, il est urgent de changer de rythme pour notre ville concernant les prises de décisions. "

Pour Alain Rousselot-Pailley, "après le conseil municipal d’installation, il est urgent de changer de rythme pour notre ville concernant les prises de décisions. "

L'élu chalonnais demande "une année blanche pour les droits de terrasse", "la possibilité pour les commerces d'utiliser plus d'espace public", "la modification de l'organisation des guinguettes"...

Communiqué de presse : il faut sauver le centre-ville de Chalon 

 

Après le conseil municipal d’installation, il est urgent de changer de rythme pour notre ville concernant les prises de décisions. 

Les réglementations gouvernementales ne doivent pas être le seul argument qui expliquerait l’inertie et la non-anticipation des décisions de la majorité municipale. Bien d’autres villes en France sont déjà dans une dynamique très forte tout en respectant la loi !

Après les hésitations sur l’ouverture des marchés, l’actuelle fermeture des bords de Saône, et la réouverture des écoles à partir du 3 juin, l’information de l’annulation du festival de Chalon dans la Rue vient de tomber.

Malheureusement, cette décision était attendue, et n’est pas une surprise. Là encore d’autres villes ont déjà fait des annonces très tôt pour que l’organisation puisse d’ores et déjà se concentrer sur une nouvelle forme du festival. Est-cela l’exercice de la souveraineté des décisions à laquelle faisait allusion le maire de Chalon lors de son discours d’installation ?

L’annulation du festival est une très mauvaise nouvelle pour les commerces et notre centre-ville. N’oublions pas qu’avant la crise sanitaire, la vacance commerciale était à plus de 20% alors que la moyenne nationale est plutôt à 10%. Il y a une urgence absolue de sauver le centre-ville, et le rayonnement de notre agglomération. 

Alors cette fois-ci, soyons au rendez-vous des enjeux et du bon tempo des décisions ! Celles-ci doivent être fortes et immédiates pour cet été : 

-Accorder une année blanche pour les droits de terrasse 

-Donner la possibilité aux commerces d’utiliser plus d’espace public en période estivale tout en respectant l’environnement 

-Modifier l’organisation des ginguettes pour que cette manifestation puisse profiter à tous les secteurs de la ville. 

Mais face au risque massif des liquidations, la ville doit être en capacité d’exercer son droit de préemption des baux commerciaux, et doit avec l’aide du Grand Chalon mettre en place des crédits exceptionnels pour agir dès maintenant et différer par la négociation certains investissements, comme celui de la Banque de France, pour regagner une marge de manœuvre budgétaire.

 

Alain Rousselot Pailley 

Conseiller Municipal Ensemble Chalon