Chalon sur Saône

Et si la résolution de l'année 2017 à Chalon sur Saône était... le bénévolat

Et si la résolution de l'année 2017 à Chalon sur Saône était... le bénévolat

Isabelle Landré et Laetitia Auclair se sont livrées à info-chalon.com.

Entre 12 et 14 millions.

C’est le nombre de bénévoles que comptent la France en 2016, soit un français sur quatre pour environ 1 100 000 associations. C’est une augmentation de 3% sur les six dernières années.

Pour autant, est-ce suffisant ?

Nous avons rencontré deux bénévoles, qui s’investissent, chacune à leur manière dans la vie associative.

Isabelle Landré, Elan association

« Je suis à l’Elan avec mes enfants depuis 20 ans, avant ça j’étais présidente du comité des fêtes à Mellecey de 91 à 99 et présidente d’un club de tennis à Mercurey de 2000 à 2010. A Mellecey, il y avait un vrai investissement des gens du village.

Pour Mercurey et l’Elan, les choses sont différentes. Les gens sont surtout spectateurs, les impliquer est de plus en plus difficile. Mais je pense que l’ambiance générale actuelle fait pour beaucoup.

Pour exemple, je m’occupe des tables de marque à l’Elan. Il y a en gros 15 parents sans diplôme pour les faire au niveau départemental. C’est très peu pour le nombre de matchs à couvrir. Depuis que les Officiels de tables de marque ne sont plus défrayer pour les matchs à domicile, leur nombre a considérablement diminué au niveau régional.

Je pense que le bénévolat n’attire pas vraiment »

Laetitia Auclair, présidente association Dérive de Saône (école Rives de Saône)

« Mobiliser les gens devient une gageure. Pourtant, nous sommes une association d’école. Toutes nos actions sont faites pour améliorer le quotidien de nos enfants, l’école ou pour leurs voyages scolaires. Malgré tout, nous avons énormément de mal à impliquer les parents dans nos projets annuels. Nous sommes 4 mamans au bureau et 2 mamans nous rejoignent à chaque manifestation. Mais porter à 6 mamans le poids d’une brocante, par exemple, est difficile et épuisant. Surtout que nous en organisons deux dans l’année.

Ces derniers temps, quelques parents nous ont rejoints, ponctuellement, et honnêtement, ça fait du bien.

Malgré tout, nous nous épuisons tout doucement, que ce soit pour trouver des idées ou physiquement. Nous entamons notre 3ème année, mais nous commençons à nous demander si nous continuerons l’année prochaine.

Les gens ne s’investissent plus »

Alors pourquoi ne pas changer les choses ?

C’est le temps des bonnes résolutions avec cette nouvelle année qui s’ouvre à nous.

Pourquoi ne pas se rapprocher d’une association dans votre ville, même pour aider qu’une petite heure de temps en temps. Ca fait tellement de bien au moral d’aider son prochain !! Et ça fera tellement de bien aux bénévoles de ces associations.

 

Claudine FEVRE