Chalon sur Saône

Qui ressemble à Cats on Trees s'assemblera le 18 octobre à Chalon

Qui ressemble à Cats on Trees s'assemblera le 18 octobre à Chalon

Porté sur les fonts baptismaux en 2007, le groupe de pop rock Cats on Trees, Toulousain d’origine, composé de Nina Goern et Yohan Hennequin, fera vibrer la salle Marcel-Sembat de Chalon-sur-Saône le jeudi 18 octobre à partir de 20h (la première partie incombera à Alice on the roof). Leur parcours est jalonné de deux albums studio : Cats on Trees en 2013, et Néon en 2018. Interview de Yohan pour info-chalon.com

Pourquoi le tandem que vous formez avec Nina a-t-il adopté cette appellation ?

«A travers ce nom c’est un hommage à son papa qui est décédé. Il peignait énormément d’arbres, des arbres penchés. On aime bien les chats, et il y a une part de rêve en fait dans ce monde, parce que ça nous rappelle un peu le chat dans Alice au pays des merveilles…On est un peu axés sur le rêve,  l’imagination, ça nous représente bien, et en même temps nous sommes très ancrés dans la famille et le socle. »    

 

Cats on Trees, c’est…

«Ce sont deux très grands amis, presque frère-sœur, qui composent et font de la musique ensemble. On a beaucoup de plaisir à le faire, on adore faire des chansons, raconter des histoires, faire des mélodies, faire des concerts. Sur scène elle fait de la batterie, moi je fais du piano, et on chante tous les deux. »

 

Comment expliquez-vous la longévité de votre complicité artistique ?

« Je pense que c’est grâce à notre amitié, à l’amour qu’on a l’un pour l’autre, ça nous permet vraiment de continuer, de créer ensemble et de faire toujours de mieux en mieux. Il me semble que l’amitié évolue toujours vers quelque chose de plus fort. On est aujourd’hui presque une famille, et du coup on est tellement proches, on se connaît tellement bien qu’on n’a vraiment aucun mal à créer ensemble, et à défendre nos projets et nos chansons. C’est une chance d’avoir ça.»

 

Votre album Néon peut-il s’assimiler à une thérapie salutaire pour celles et ceux qui sont dominés par la noirceur de la vie ?

«L’album est 100% en anglais, mais si vous venez nous voir, on fait aussi des morceaux en français. On fait ça assez spontanément et naturellement, mais quelle que soit la langue, on essaie toujours d’exprimer des sentiments sincères et justes, et d’avoir des chansons qui nous portent et transportent les gens. Ce qui nous plaît, c’est que ça nous plaise déjà, après c’est de partager avec les autres et de passer un moment génial ensemble. »  

 

A qui le destinez-vous d’une manière générale ?

«A la base on a écrit des chansons pour nous, qui parlent de nous. Là, on revient des Etats-Unis ; plus on voyage, plus on rencontre des gens, plus on partage avec les autres et mieux c’est. Souvent dans la musique ce qui me plaît, c’est qu’on peut vraiment partager avec les autres et faire un échange virtuel. Dans les concerts on le voit, le public fait partie du groupe, il chante avec nous, profite avec nous. C’est ce qui nous plaît à travers la musique. »

 

N’est-il pas ardu de créer le point d’équilibre entre la profondeur des textes et l’interprétation musicale ?

«Non, je ne pense pas, les deux se complètent bien, et l’un sublime l’autre. Il n’y a pas de prépondérance, on a besoin des deux pour exprimer une histoire, des sentiments qui nous touchent. On est hyper complémentaires de toute façon dans l’écriture, on s’apporte beaucoup, on parle de nos vies, tout se déroule de manière très fluide. On adore les deux : écrire et composer, les mots et les mélodies. »

 

Votre registre musical s’est-il imposé d’emblée ?

«Ce qu’on voulait faire c’étaient des chansons parce qu’on aime la mélodie, mais elle fait du piano naturellement, moi je fais de la batterie. On ne s’est pas trop posé de questions sur le style, le genre, on a joué spontanément ce qui nous venait, et c’est devenu ce que l’on est. On essaie d’être fidèles à cette première impression de toujours faire quelque chose des idées qui nous viennent, de les pousser jusqu’au bout pour en faire la meilleure chanson possible, et après on sélectionne parmi les tonnes d’idées que l’on a pour faire les meilleurs albums possibles. »

 

Quelque chose à dire aux Chalonnais qui viendront vous voir le 18 octobre ?

« Il nous tarde de les retrouver, de passer un moment avec eux. Ca va être un moment génial, parce que le concert est très beau. Il y aura tout le décor qui est énorme et très poétique,  trois filles superbes avec nous qui feront notamment les chœurs, et qui jouent aussi de la basse et du piano. Elles sont multi-instrumentistes et nous aident beaucoup à réinterpréter des chansons, et puis on va jouer aussi plein de nouveaux titres, on va essayer plein de choses. Il nous tarde de voir l’impression des gens, parce qu’on aura à la suite leurs réactions. »

 

Alice on the roof assurera votre première partie. Une bonne rampe de lancement ?

« Oui, je pense que c’est une belle artiste. On l’avait déjà croisée en Belgique, c’est quelqu’un de très doux, de très généreux. Elle vient de signer avec notre tourneur, Zouave tôt Ou tard, elle est entrée dans la famille, et nous sommes ravis vraiment de partager la scène avec elle. Elle a de très belles chansons aussi, et c’est quelqu’un de bien. On aura beaucoup de plaisir à la faire découvrir aux Chalonnais. »

 

Les modalités pratiques

Tarifs : de 30,00 à 34,00 euros. Plus d’infos auprès d’A Chalon Spectacles au 03.85.46.65.89, ou à cette adresse : [email protected]  

 

Crédit photo : Louise Carrasco

                                                                                            Propos recueillis par Michel Poiriault

                                                                                            [email protected]