Saône et Loire

Maison de santé et boutique à l’essai à Tournus

Maison de santé et boutique à l’essai à Tournus

Mardi 28 juin, le conseil municipal semblait avoir déjà pris ses quartiers estivaux. Vingt-quatre dossiers à l’ordre du jour et une opposition réduite de moitié.

Peu d’échanges vifs lors de ce dernier conseil avant la rentrée. Traditionnellement complets, les rangs du public comptaient aussi quelques chaises vides. Seule la création de la nouvelle commission municipale animation-création présidé par le nouvel et huitième adjoint Victor Da Silva a suscité quelques remous. Initialement, cette délibération prévoyait huit membres, dont deux issus des rangs de l’opposition. Viviane Martins Baltar a fait remarquer que l’ensemble de l’opposition n’en faisait pas partie. Les deux représentants d’Agir Autrement étant absents, personne n’a pu connaître leur avis. Le maire s’est alarmé que si on ouvrait davantage les portes, « l’opposition représenterait 30 % ». Deux nouveaux noms ont donc été proposés, pour la majorité. Une « cuisine » qui n’a pas plu aux opposants présents. Viviane Martins Baltar a alors proposé de scinder en deux le vote du rapport, un pour la création de la commission, l’autre pour la composition. Refus de la majorité.

Plus tard, la même opposante s’est faite la porte-parole de l’école Raymond-Doré, qui compte 250 élèves, inquiète d’avoir vu baisser sa subvention pour les fournitures et le matériel depuis 2012. Le maire a promis une tournée personnelle des écoles avant la rentrée pour recueillir ce genre de doléances.

Le conseil a acté la cession de principe d’un terrain pour la construction d’une maison de santé en centre-ville. L’association Groupement pluri-professionnel de santé de Tournus centre (GPSTC) vient d’obtenir l’avis favorable de l’Agence régionale de Santé. La construction d’un bâtiment neuf d’un tènement de 500 à 800 m2 est envisagé rue de l’Esplanade, sur une surface dédiée actuellement à la voirie et au stationnement. L’emplacement exact n’est pas encore choisi. Le premier conseil municipal de la rentrée sera plus précis à ce sujet. Quelques protestations se sont fait entendre dans les rangs de la majorité. François Cochet a fortement déploré qu’aucun bâtiment existant ne puisse accueillir le projet et s’est abstenu avec une autre conseillère municipale de la majorité. Le maire a réaffirmé la préférence des professionnels de santé pour du neuf.

Autre nouveauté, la participation de la ville à la fédération « Ma boutique à l’essai » en partenariat avec Initiative France. Le but : réduire le nombre de commerces vacants en ville. Un local vacant est mis à disposition afin de permettre à un commerçant de tester sur le court terme son activité, avec un bail précaire et à tarif réduit. L’expérience a déjà été menée dans une vingtaine de communes en France. A l’issue des premiers mois, des diagnostics précis sont dressés et plusieurs locaux peuvent être testés et compenser des lacunes. L’adhésion à la fédération revient à 3000€.

F.G.