Saône et Loire

« Des gestes qui sauvent », c'était ce dimanche à Sennecey le Grand

« Des gestes qui sauvent », c'était ce dimanche à Sennecey le Grand

La commune de Sennecey le Grand et les Sapeurs Pompiers ont lancé leur première session de stage intitulé « Des gestes qui sauvent » ce dimanche dans les locaux des Sapeurs Pompiers, et cela durant leur astreinte de 10 h 30 à 12 h 30.

8 personnes étaient présentes pour l'occasion dont le pharmacien de la commune, Jacques Tétu, pour une information complète animée par Michel Furst, adjudant chef, Vincent Goujon, sergent et les caporaux Marion Lefranc et Mathieu Patay.

Une rencontre essentielle pour la vie qui s'appuyait sur des thèmes majeurs tels que la priorité durant les interventions, la protection, les alertes, les arrêts respiratoires. Bien sûr, s'ajoutait à cela la démonstration d'utilisation d'un défibrillateur.

À noter que la pharmacie Tétu possède un défibrillateur dans ses locaux.

Au total, 11 dates prévues sur les dimanches matin aux mêmes horaires, jusqu'au 17 décembre qui accueilleront à chaque fois 8 personnes.

La protection

Selon Michel Furst, la protection est la première mission du pompier. Elle consiste à savoir se protéger, mais aussi à protéger la victime. Là, le stage permet de connaître les gestes de premier secours, la nécessité de balisage si la victime se trouve à l'extérieur, la sécurité comme par exemple avoir le réflexe de couper les moteurs de voiture, la mise en place des triangles et la signalisation en cas d'accident sur la route.

En ce qui concerne les attentats, savoir rester immobiles, et savoir se cacher ou faire le mort, des notions que l'on peut retrouver actuellement dans les lieux publics, ascenseurs d'immeubles, …

Si on ne peut atteindre la victime, savoir écarter les badauds, alerter, et surtout déterminer ce qui dangereux pour soit, le risque encouru. Le message des Sapeurs Pompiers reste « une victime, pas deux ».

L' alerte

L'alerte se base sur des informations précises concernant tout d'abord les numéros d'urgence tels que le 15, le 17, le 18, mais aussi le 112 qui est le numéro Européen. Lorsqu'une personne appelle le 18, elle tombe sur le CPA de Mâcon qui distribue les appels.

Les informations à donner concernent tout d'abord la personne qui veut sauver. Elle doit donner son numéro de téléphone, sa localité, afin de pouvoir être l'identifiée. Ensuite, elles concernent le lieu, l'emplacement, la situation, l'état de la victime, le nombre de victimes. À noter qu'il faut faire preuve de bon sens pour une bonne improvisation. En cas d'ordre médical, c'est le 18 pour ce que les Sapeurs Pompiers appellent le « prompt secours ». Sauf urgence vitale, c'est toujours le 15 qui décide.

Les moyens d'alerte restent le téléphone, portable ou fixe, et sur les autoroutes les bornes de secours. D'après Michel Furst, « l'alerte est l'opération capitale dans la chaîne des secours ». Il faut donc savoir gérer son stress car les pertes de temps déterminent les temps d'interventions des Sapeurs Pompiers.

L'hémorragie

Le corps humain contient 5 litres de sang. L'hémorragie intervient lorsque le sang circule en dehors de son parcours. Chez les hommes, les signes d'hémorragie les plus courantes apparaissent lorsqu'ils se rasent.

Les réflexes sont tout d'abord d'appuyer, compresser les plaies, comprimer localement ces plaies afin que le sang arrête de s'écouler. Dans les cas d'attentats, il peut y avoir de gros saignements. Il faut alors poser des garrots. À noter qu'il faut absolument faire attention de ne pas contaminer la victime avec ses propres microbes. Il est conseillé d'utiliser des gants.

Dans ces cas, Michel Furst conseille la règle des 3 A qui consiste en l'appui, l'allongement du corps, et l'alerte.

E.T