Société

Les applications de rencontre à l’origine d’une recrudescence de crimes au Royaume-Uni

Les applications de rencontre à l’origine d’une recrudescence de crimes au Royaume-Uni

La police britannique met en garde la population utilisant les applications de rencontres telles que Tinder ou Grindr suite à un constat préoccupant : elles auraient multiplié le nombre de crimes par 7 en 2 ans. Les explications d’Info-Chalon.

Les applications de rencontre, créées à l’origine pour que vous puissiez tomber sur votre âme sœur, qui passe juste à côté de vous dans la rue, profitent également aujourd’hui aux personnes malintentionnées. Ainsi, en 2015, la police britannique a recensé 412 crimes de type viols, agressions sexuelles, tentatives de meurtre, ou encore pédophilie, liés à ces deux applications contre 55 en 2013, soit 7 fois plus en à peine deux ans. Et dans le cas de Grindr, une application destinée plus particulièrement aux personnes homosexuelles et bisexuelles, de nombreux cas de chantage ont également été recensés.  

Andy Cooke, chef adjoint de la police de Merseyside en Angleterre, a donné une interview au Telegraph, dans laquelle elle alerte les utilisateurs de ces applications : « Nous encourageons fortement les utilisateurs à signaler ces délits et à exiger une aide psychologique s’ils sont victimes d’un crime. » 

Loin de faire la chasse aux sorcières, ces applications ayant un objectif de base tout à fait respectable, la prudence reste toutefois de mise : il est important de se méfier d’un interlocuteur inconnu, d’éviter de divulguer des informations personnelles avant de bien connaitre la personne, et surtout de prévenir un de ses proches des horaires et lieux de rendez-vous … on ne sait jamais, ça pourrait s’avérer fortement utile. 

Pour l’heure, seul le Royaume-Uni a dévoilé de tels chiffres. Impossible de dire si la France fait le même constat. 

Alors en attendant d’être certain d’avoir trouvé sa princesse ou son prince charmant, mieux vaut ne pas croquer la pomme trop vite, au cas où elle serait empoisonnée.

 M.M.

 

Sources : Marie Claire, Le Point