Et si le "futur" multiplexe de Chalon changeait de lieu ?

La rumeur enfle depuis quelques semaines à Chalon sur Saône. Gilles Platret interrogé par la CGPME Saône et Loire ce lundi soir a évoqué quelque peu le dossier.

L'équipe municipale en place à Chalon sur Saône depuis le mois de mars dernier n'a jamais fait mystère de son opposition à un cinéma sur le site de l'ancienne halle Freyssinet... sauf que depuis avant même le changement de municipalité, les choses n'ont guère bougé sur le dossier.A un point qu'à Chalon sur Saône, l'idée de voir débarquer le multiplexe est devenue une véritable Arlésienne. Les contraintes techniques liées à l'emplacement proprement dit avaient rajouté un surcoût difficilement supportable par les porteurs du projet. 

Interrogé par la CGPME Saône et Loire ce lundi soir, Gilles Platret n'a pas souhaité dévoiler plus en détails le dossier, évoquant tout de même la priorité donnée "à la sécurisation financière du projet". Et si d'aventure le site ne devait pas accueillir le multiplexe ? Sébastien Martin, Président du Grand Chalon a souligné que l'emplacement en bord de Saône pourrait être dévolu à une toute autre fonction...

Reste qu'à Chalon, une rumeur devient quelque peu insistante à savoir, un changement de lieu pour le Multiplexe, qui pourrait prendre place face au Castorama, sur la zone sud de Chalon sur Saône, sur le parking des douanes. Une idée qui semble faire son chemin alors que pour autant pèse sur ce secteur, le fameux PPRI, à savoir le plan concernant les risques d'inondabilité, un plan revu à la hausse avec le changement de crue de référence. 

Autre sujet concernant le multiplexe selon les informations récoltées par info-chalon.com, le porteur du projet pourrait changer de main, et il semblerait que Ciné Alpes, propriétaire des salles de Montceau les Mines, Le Creusot ou Nevers, soit intéressé par la reprise. Une affaire à suivre attentivement alors même que les Chalonnais patientent sagement avant l'ouverture tant attendue. 

En attendant, la prudence est de mise sur le dossier, tant il est emblématique pour Chalon sur Saône.

Laurent Guillaumé