Vente du centre routier à la Ville de Chalon

C’est sur fonds de restrictions budgétaire et de drastiques économies que devait se dérouler la dernière assemblée générale de l’année pour l’institution consulaire qu’est la Chambre de commerce et d’industrie. En présence de Francis Cloris, Sous-Préfet, Alain Doulé, conseiller général, Benoît de Charrette, président de la CRCI-Bourgogne, le président Bernard Echalier en compagnie de son directeur général Pascal Leyès devait rappeler que la Loi de finance pas encore votée prévoit une réduction des ressources des chambres consulaires et un prélèvement exceptionnel courant mars prochain. Une inquiétude et des interrogations sur le « comment » maintenir les prestations aux entreprises  avec moins d’argent ont été en toile de fonds tout au long de cette assemblée. Après la traditionnelle présentation des faits marquants le « gros » de l’ordre du jour était le vote par les membres consulaires autorisant la Chambre à vendre l’ancien centre routier et le terrain attenant à la Ville de Chalon. Cette dernière est particulièrement intéressée par cet emplacement contigu à des terrains qu’elle possède déjà afin de construire un éventuel multiplexe cinématographique.

« Ce n'est qu'une hypothèse, qui a notre préférence par rapport à la Halle Freyssinet » devait préciser le maire Gilles Platret spécialement présent pour cette délibération et de poursuivre « Ce n’est pas mettre en opposition deux projets car nous allons étudier quel sera l’avenir du site de la route de Lyon. Ce nouveau projet qui n’est en rien concrétisé nous semble intéressant compte tenu de sa proximité du centre ville et compte tenu également du succès des multiplexes des villes comme Mâcon et Beaune qui « attirent » le public chalonnais hors les murs. Un seul cinéma avec quatre à cinq salles restera opérationnel en centre ville ». Une fois ce terrain de 10.519 m2 acquis pour la somme de 720.000 Euros (Estimation des Domaines) il sera revendu aux entrepreneurs privés chargés de réaliser ce complexe. L’assemblée devait se conclure par la lecture des différentes commissions de la Chambre consulaire.

                                                                                                        Michel Chevalier