Réseau Galilé reprend P.I. System Automation - 50 emplois de sauvés et des perspectives à l’embauche pour 2015

P.I. Systeme Automation est entrée dans le giron du Réseau Galilé. Une belle entreprise sauvée à la barre du tribunal par Eric Michoux. Une cinquantaine d’emplois à ce jour et, pour 2015, des perspectives d’embauche. Tout comme chez Escofier Chalon, les carnets de commandes sont confortables.

Petit à petit le Réseau Galilé se construit autour d’activités stratégiques. Un pôle manutention qui irrigue la vallée du Rhône de Mâcon aux portes de Marseille ; un pôle industrie très bourguignon entre Chalon, Vénarey les Laumes, Tours, et désormais, Clermont Ferrand ; un pôle énergie qui rassemble Dijon à Vichy.  Cette construction n’est pas due au hasard, les quinze entreprises qui configurent le Réseau correspondent à une logique industrielle liée aux marchés internationaux.  Si le chalonnais Escofier est leader de la machine outil en Inde et sur la Chine, c’est aussi grâce à un vrai savoir faire hérité de 90 années d’expérience et un travail de terrain, intense. 

L’acquisition de P.I. System Automation est une opération majeure pour l’avenir du Réseau, l’entreprise ayant une vraie technicité dans la manutention robotisée et les technologies transitiques. En totale complémentarité de ce que produit Farman à Tours et Manu Systems à Vénarey. Par ailleurs P.I. System Automation développe des process high-tech sur les mesures de compactage des sols pour des clients comme EDF, la SNCF et le BTP et est fournisseur de premier rang chez Renault et Michelin. 

Lors de sa conférence de presse, le président de Galilé, Eric Michoux, entouré de Jean-Claude Boyer, en charge de la relance du site, de Gilles Guillemin directeur adjoint et Laurent Charreyron directeur technique a réaffirmé « la synergie des entreprises du Réseau pour être plus fortes dans la traversée d’une crise qui, sans cette dynamique, pourrait être catastrophique pour tous. » Il a présenté les objectifs de P.I. System Automation qui devraient passer de 4 millions d’euros de chiffre d’affaires (pour les six mois d’exercice depuis la reprise) à 6,5 millions en 2015 et 11 millions en 2017. Côté emplois, mêmes perspectives, de 48 salariés l’entreprise devrait passer à 55…des offres sont d’ores et déjà sur le marché.

S.M