Politique de gauche

Sur Chalon 1, Françoise Verjux-Pelletier et Raymond Gonthier affichent les compteurs du bilan tout simplement...

Sur Chalon 1, Françoise Verjux-Pelletier et Raymond Gonthier affichent les compteurs du bilan tout simplement...

La conseillère générale sortante est en lice pour un nouveau mandat dans un scrutin avec une nouvelle configuration. Chiffres à l'appui, Françoise Verjux-Pelletier a déroulé les réussites du Conseil Général de Saône et Loire depuis 2004... et les candidats sur Chalon 1 attendent leurs détracteurs avec une certaine impatience.

Françoise Verjux-Pelletier, conseillère générale sortante est candidate à sa propre succession, accompagnée de son binôme Raymond Gonthier - adjoint au maire de Champforgueil et ancien Vice-Président du Grand Chalon en charge du haut-débit  notamment, dont l'expertise sur le domaine n'est plus à remettre en cause. Après être revenue sur les raisons des changements qui entourent le scrutin départemental, la conseillère générale de Chalon Nord a salué "l'impératif démocratique" permettant une meilleure représentation et un équilibre territorial sans oublier bien évidemment la parité qui s'impose de fait au sein de l'assemblée départementale. "Il y aura un impact sur la façon d'exercer son mandat, c'est lourd  de sens !".

Un argument clairement mis en avant pour évoquer leurs candidatures, celle de la "complémentarité" mais aussi de la "position commune". Une mise en garde à peine dissimulée face à des candidatures qui n'ont d'union que la photographie et qui pourraient avoir de lourdes conséquences futures sur le ou les cantons.

Raymond Gonthier a rappelé son combat pour les communes de Farges et Sassenay notamment pour leur accès au haut débit, " il a fallu corriger les oublis de la précédente majorité". Une spécificité que les candidats mettent en avant et d'autant plus dans le contexte du déploiement du haut débit en Saône et Loire à l'horizon de 2020.

A leurs cotés en qualité de remplaçants, deux pointures du tissu associatif des quartiers nord de Chalon sur Saône. La première, remplaçante de Françoise Verjux-Pelletier est Annick Berthier, en retraite de la fonction publique territoriale depuis un an et qui accumule de solides années d'expérience et une très fine connaissance des besoins des quartiers chalonnais. Dernier membre du quatuor candidat, c'est Wadie El Asri, investi également dans le tissu associatif du Stade - Fontaine au Loup, qui souligne "avoir tout de suite accepté par respect du travail réalisé ces dernières années dans les quartiers nord par le conseil général de Saône et Loire et la ville de Chalon sur Saône". 

"Attention au vote d'humeur, il est susceptible d'aller dans les deux sens... Je préfère un vote sur un bilan !"

Quatre exemples sont venus illustrer les propos de Françoise Verjux-Pelletier sur le bilan. Sur les collèges, "avant 2004, le vice-Président Gérard Voisin préparait la privatisation des cantines. La nouvelle majorité en 2004 sous Christophe Sirugue a mis un terme  à cette politique en réhabilitant les cantines, en augmentant la qualité des prestations, en fixant un tarif unique et en favorisant les circuits courts". Sur les maisons de retraite publique, "Sous Beaumont, 0 places publiques ont été créées. Depuis 2004, on en a créé 553 ... soit au total près d'un millier si on inclue l'accompagnement des places privées également". Sur la question de la RCEA, "la droite voulait des péages, et nous avons obtenu les crédits pour maintenir la gratuité tout en faisant les travaux". Quant au sujet de l'OPAC de Saône et Loire, "avant 2004, je rappelle aux locataires, que la variable d'ajustement était le loyer, augmenté à raison de deux fois par an. Depuis 2004, les choses ont bien changé grâce au soutien du Conseil Général. Le parc social a été grandement réhabilité".

Quant à la gratuité du transport scolaire, "avant 2004, il en coûtait 40 euros /an par enfant et 150 euros/an/enfant sur le Grand Chalon. Depuis 2004, c'est 0 en Saône et Loire et 0 depuis 2008 sur le Grand Chalon. La réalité est là et nul part ailleurs. J'entends partout qu'ils étaient pour la gratuité, mais pourquoi ne l'ont-ils pas fait alors ?". 

9 réunions publiques sont programmées dont la première est fixée le mardi 10 février à 18H30 à la petite salle de réunion des Jandelles à Farges les Chalon. 

Laurent Guillaumé