Chalon sur Saône
Cette atypique Mademoiselle Princesse Julie en quête d’un bonheur malheureusement fuyant…
Publié le 12 Mai 2015 à 13h07

Un clown, ça a le champ libre pour enjoliver le parfois terne existant, faire croire qu’un petit rien puisse en grossissant le trait s’octroyer des rêves possibles et imaginables. De là à subodorer que ce personnage éminemment sympathique tente un coup de poker en se mettant dans la peau d’une princesse, il n’y avait qu’un pas…franchi jovialement et facétieusement. La théorie du genre a frappé pour les enfants à partir de 6 ans, et ceux qui le resteront à jamais…
Coup dur sur coup dur « Il était une fois un royaume pénible et prospère. Ce royaume s’appelait « Le joli royaume joli », où siégeait le plus majestueux des plus majestueux châteaux de tous les temps. La reine mit au monde la plus merveilleuse des princesses : Mademoiselle Princesse Julie était née, mais sa beauté était si éclatante, luxuriante, extravagante, éclaboussante, qu’elle ne pouvait se montrer au monde au risque d’aveugler ses sujets. Seul le baiser d’un crapaud gluant, baveux, boutonneux, abominaffreux pouvait sauver Mademoiselle Princesse Julie de son tragique destin. » La description nous transporte dans une atmosphère somme toute pas si réjouissante que cela. Emmurée dans son donjon jour et nuit, l’altesse s’ennuie à mourir. Ses parents l’ont abandonnée, sa solitude lui pèse, traînant sa misère et la trompant avec des broutilles. Ultime recours à son mal-être, le fantasme. Lorsqu’elle reçoit un présent, son sang ne fait qu’un tour. L’amorce d’une embellie ? Que nenni ! Ce qu’elle y découvre n’est pas conforme à son aspiration profonde. Pauvre d’elle, après la mise à l’écart par ses géniteurs, voici que la sorcière lui offre ce cadeau empoisonné (une pomme : ça ne vous met pas la puce à l’oreille ? ). Comble de malheur, un prince lui fait signe, à qui le terme charmant serait un non-sens absolu. « Il est moche, tout vert avec des boutons blancs, il bave partout, il est tout minus, en plus il a même pas de dents ! J’ai attendu si longtemps pour ça ! Franchement, j’en peux plus, je vais faire une dépression de princesse : manger et dormir. » Triste tout autant que cruelle destinée…Ne vous méprenez cependant pas. Si le fond de l’histoire s’avère parsemé de grisaille et de désespérance, on rit de la gestuelle de l’héroïne, de ses mimiques, de sa faconde, ainsi que de la manière dont les choses se produisent, tant le caractère grotesque des situations sème le trouble à tire-larigot. Il a envie d’être une princesse, mais ne s’en donne pas les moyens On est dans ce cas de figure à des années-lumière du stéréotype de la princesse bien sous tous rapports finissant heureuse. Les jeunes de centres de loisirs chalonnais ont mardi, mercredi et jeudi, ainsi que dimanche, cette fois, sous la désignation « Mai en fêtes », été peut-être conjecturalement déboussolés, voire désarçonnés pour peu que dans leur esprit seule l’image d’Epinal de l’entrée en résonance leur parle. Ils auront au moins eu la chance d’avoir à se creuser le ciboulot du fait de l’effet de surprise, même s’il s’agissait de l’exception qui confirme la règle. Auteur de la tragi-comédie, Jules Jobard appartient à la Cie lyonnaise du quart de seconde (portée sur les fonts baptismaux en juillet 2014, en résidence dans la capitale des Gaules jusqu’en septembre 2016 à la MJC Jean-Macé), lequel a bénéficié pour la scénographie et le regard extérieur des facultés de Sébastien Petit-Mâle, se positionne. « C’est un spectacle en création. Il n’y a pas de message, au départ je ne suis pas moraliste. C’est un jeu, un clown décide de jouer à la princesse, on s’amuse, le but est de passer un bon moment. Ca amène un code, c’est permis. On est dans un autre registre, avec de la fantaisie, de l’absurde, du décalé », précise celui a fait partie de l’atelier adultes des Totos Robert à 15 et 16 ans, sous la direction de Claudie Dewynter. Bon sang artistique ne saurait mentir… Et pourquoi pas le retour de Mademoiselle Princesse Julie dans le Chalonnais ? Pour s’attirer ses faveurs, prière d’appeler le 06.75.24.57.01, ou d’écrire à : [email protected]
Michel POIRIAULT



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