Chalon sur Saône

Crise politique au sommet à Chalon sur Saône ?

Crise politique au sommet à Chalon sur Saône ?

Le porc aura-t-il eu raison du triumvirat constitué autour de Gilles Platret, Sébastien Martin et Isabelle Dechaume ? C'est la question qui se pose naturellement ce soir après l'absence de la première adjointe de Chalon sur Saône.

Photo Archive - Laurent Guillaumé - Info-Chalon.com

C'est par communiqué de presse qu'Isabelle Dechaume a souhaité exprimer sa position sur les menus de substitution voulus par Gilles Platret. "Une conception différente de la laïcité" c'est en substance la raison qu'elle évoque en prenant cette prise de distance. Une prise de distance qu'elle n'a pas souhaité prendre publiquement et d'affronter le conseil municipal. En attendant, c'est avec un certain courage qu'elle se positionne sur le débat qui anime Chalon et au-delà. En se positionnant ainsi, la chef de file de l'UDI à Chalon sur Saône souhaite prendre ses distances sur la politique menée par Gilles Platret. Quelques heures après la position de Jean-Christophe Lagarde sur Nadine Morano, Isabelle Dechaume vient exprimer en quelque sorte la voix de l'UDI sur la question des menus de substutition et l'argumentaire de la laïcité porté par Gilles Platret. 

Reste qu'au sein du conseil municipal, un certain nombre d'élus sont issus des rangs centristes et sont plutôt modérés dans leurs approches. La grande incertitude sera leur positionnement respectif ce mardi soir à l'occasion du 31e point. Jacques Morin, élu MoDem, a fait savoir à la presse, une expression publique dans la journée de mercredi sans en dire plus quand à son positionnement sur les menus de substitution. 

Alors crise politique au sommet ? La question est posée et d'autant plus après les propos de Sébastien Martin, il y a quelques jours. En attendant, ce soir, c'est Joël Lefèvre, qui occupe la place à la droite du maire, réservée habituellement à la première adjointe.

Il y a fort à parier que d'ici quelques jours, les lignes devraient bouger à Chalon sur Saône et au Grand Chalon. 

Laurent Guillaumé