Ce 13 novembre… jour d'horreur absolue pour la France

Le bilan est effroyable. Au moins 126 morts et quelques 200 blessés. C'est le triste bilan d'une soirée sans nom qui a frappé la France ce vendredi. Un bilan sans précédents.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour assassinats en relation avec une entreprise terroriste pour faire toute la lumière sur ces attaques, les plus meurtrières en Europe occidentale de ces quarante dernières années après les attentats de Madrid en mars 2004 (191 morts et près de 2000 blessés). L'enquête devra permettre de savoir s'il y a encore «des complices ou co-auteurs dans la nature», a dit le procureur de Paris François Molins.

Il n'y a à cette heure aucune revendication. Plusieurs survivants de la prise d'otage du Bataclan racontent que l'attaque s'est faite sous les cris de «Allah Akbar». «Je les ai clairement entendus dire aux otages ‘c'est la faute de Hollande, c'est la faute de votre président, il n'a pas à intervenir en Syrie'. Ils ont aussi parlé de l'Irak», a rapporté à l'AFP un témoin. «Nous savons qui sont criminels, qui sont ces terroristes», a dit François Hollande.

Ce samedi matin, la France se réveille avec la gueule de bois. Mois d'un an après les Attentats de Charlie Hebdo, le terrorisme a de nouveau frappé à quelques dizaines de mètres des attentats de janvier. Plus que des personnes ciblées en janvier dernier avec un attentat qui avait des connotations politiques, ce vendredi soir, c'est le coeur des Français qui a été frappé.

Laurent Guillaumé