Opinion
Au sujet de Mardor.. la réponse des instances représentatives du personnel
Publié le 16 Avril 2016 à 16h35
Les Instances Représentatives du Personnel reçues par la ministre et le groupe de suivi ont été indignés par les propos rapportés dans la presse relayant la lecture de leur communiqué à de la simple inquiétude, vantant la volonté de dialogue social de la part de la CRF et la volonté très forte de la CRF d’accompagner le personnel .Ceci est une énième provocation envers les IRP et les membres du Comité Central d’Entreprise qui ne cessent de dénoncer les conditions de travail et le flou total d’avenir auxquels le personnel de la CRF doit faire face.
Ce communiqué, lu et remis à la ministre et aux représentants du groupe de suivi (Direction national de la CRF, le préfet, le directeur de l’ARS, le député) relatant des réalités, prouvés et certifiés, exprimait la colère, le ras le bol, le désarroi, la détresse d’un personnel médusé, les manquements de la CRF aux respects de la loi, dénonçait sa façon de manager ses projets et posaient clairement des questions auxquelles ni Madame la Ministre, ni le groupe de suivi n’ont apporté de réponse.
Ce communiqué avait pour but de faire prendre conscience que si le projet de reconversion du site de Mardor pour le moins louable était entériné par l’état, le transfert des activités sur Chalon demandé par la CRF n’en restait pas moins une régression tant sur les conditions de travail que sur la prise en charge des soins de nos patients.
Ce communiqué a été lu et remis, aussi, pour que nos élus, nos décideurs assument la responsabilité de leurs choix affligée à la mise en place des soins sur le territoire et de leurs conséquences vis-à-vis de nos usagers.
Communiqué de presse
Communiqué des IRP du CPMR de Mardor et du syndicat CGT en accord avec la secrétaire du Comité Central d’Entreprise
Madame la Ministre
Mesdames, Messieurs
Si nous sommes là aujourd’hui, c’est avant tout pour exprimer la colère, le ras le bol, le désarroi, la détresse d’un personnel qui a toujours été voué aux soins et que l’on a transformé en gestionnaire de temps d’actes, en robotisés de la finance.
Des hommes et des femmes, des familles qui s’interrogent sur leur travail aujourd’hui et leurs perspectives d’emploi demain.
En effet
Comment ne pas être inquiet
Devant la dérive de notre système de santé sur le plan humain et sur les choix opérés concernant la politique de territoire. Des choix qui aboutissement aujourd’hui à la délocalisation programmée d’un Centre acteur majeur de son territoire et de son bassin d’emploi.
Comment ne pas être inquiet
Devant une Croix-Rouge Française qui oublie principes et valeurs humanistes pour une logique lucrative malgré son statut d’association à but non lucrative.
Humaniser la vie, est-ce cela ?
- 8 externalisations en cours et 5 plans de sauvegarde de l’emploi qui concernent près d’un millier de salariés
- Un projet d’optimisation de l’organisation, qui met en péril autant d’emplois
- La gestion désastreuse d ‘établissements comme le Nid Marin à Hendaye avec le constat de l’ARS Aquitaine publié dans Marianne, les Massues, le Château d’Angeville, les 3800 infractions au code du travail
- La valse sans précédent des cadres dirigeants : DG, DRH, Directeur de l’informatique
- Le mal être des salariés dénoncé dans plusieurs rapports d’audits
- Sans parler des multiples délits d’entrave.
Tout ce ceci orchestré par le nouveau Président de la CRF et son conseil d’administration.
Madame la Ministre, Mesdames, Messieurs comment ne pas être inquiet devant le management mis en place pour des projets aussi importants que celui de notre site ?
- Depuis 2007 : en 5 ans 5 directeurs, avec autant de projets
- Un dernier projet qui ne bénéficie toujours d’achat de terrain, et dont les plans réduisent de moitié le plateau technique, suppriment la balnéothérapie pour un doublement des patients accueillis en Hôpital de Jour.
- Comment ne pas être inquiet
- de voir les chambres à deux lits réduites à être équipées d’une seule salle de bain alors qu’actuellement elles en comprennent deux ?
- de constater qu’il n’y aura pas de parking pour accueillir le personnel et que la cuisine sera supprimée
Tout cela pour un budget pour le site de Chalons de plus de 17 millions d’Euros qui dégradera sans doute la qualité de la prise en charge et la permanence des soins auprès des usagers
Savez-vous Madame la Ministre que notre Cabinet d’expertise SECAFI, a écrit en toute lettre dans son rapport que 55 % des salariés se trouveront en grande difficulté, avec leurs familles : pénibilité accrue du fait des déplacements, perte d’emploi, perte du logement. En majorité ce sont des salariés de plus de 50 ans, expérimentés, et qui ont toujours été fidèles à la CRF.
Les conditions de travail sont dégradées et le taux d’absentéisme flambe désormais. Il a été multiplié par 4 en 2 ans, avec un recours massif aux personnels en CDD, en CAE.
Important le site de Mardor l’est pour tous ses salariés, qui envers et contre tout œuvrent pour la qualité des soins, et qui ont fait du CMPR un centre reconnu par tous et excédentaire. Un site viable et reconnu, tel que le démontrait notre Cabinet.
Certes, il y a un projet de reconversion du site, que nous avons réclamé à corps et à cris à la CRF. Nous savons que des efforts financiers sont faits par les financeurs
Certes des efforts financiers seront faits par l’État, peut-être par l’ARS pour compenser mais à quel prix ? Nous vous rappelons que les financements aujourd’hui avancés sont faibles, et ne pourront maintenir que bien peu de salariés ici.
Le Député Baumel indique 807 K€ de financement pour la reconversion du site de Mardor, ce qui correspond seulement à 10 % de la voilure du financement du CMPR.
Comment maintenir les emplois dans ces conditions ?
On nous explique que l’objectif est de « 0 licenciement » pour la CRF, et vous comprendrez maintenant que l’on ne croit pas cet engagement. Car la CRF, sous couvert d’humanité et de financements publics licencie, au mépris du droit du travail.
Est-ce que cela est sérieux et responsable ?
Madame la Ministre, Mesdames, messieurs, nous vous le demandons, les salariés de Mardor et de la CRF méritent-ils le traitement qu’on leur inflige ?
Madame la Ministre, Mesdames, messieurs, nous vous le demandons, quand allez-vous répondre concrètement par écrit en concertation avec les instances du personnel, à toutes ces inquiétudes ?
Madame la ministre
Mesdames, Messieurs
Les salariés attendent vos réponses !
Nous vous remercions de votre écoute



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