Chalon dans la rue
Gilles Platret s'est montré rassurant quant aux intentions constructives inhérentes aux arts de la rue à Chalon
Publié le 28 Mai 2016 à 12h41

Au cours de la présentation officielle de Chalon dans la rue, jeudi à l’Abattoir, Gilles Platret, président du Conseil d’administration de la RAP (Régie autonome personnalisée qui administre les arts de la rue), par ailleurs premier magistrat de Chalon-sur-Saône, a clamé haut et fort son indéfectible attachement au festival, bientôt trentième du nom, ainsi qu’au CNAR (Centre national des arts de la rue), se rebellant au passage contre les spoliateurs de tout poil, argumentaire à l’appui.
Rendre à César ce qui appartient à César
A ses yeux Chalon dans la rue se pare de toutes les vertus. « Trente ans, c’est une génération qui a grandi à Chalon-sur-Saône avec ce festival incontournable. C’est le moyen de faire en sorte que notre population puisse se retrouver, c’est le moyen de soutenir l’activité économique, c’est vraiment la treizième partie du chiffre d’affaires, et c’est aussi un soutien aux professions qui se déploient autour des arts de la rue. » Avant de bifurquer vers d’autres assertions relevant d’une détermination pragmatique. « Il ne faudrait pas que nous idéalisions les choses. Il y a eu des évolutions, mais toujours avec la volonté d’aller jusqu’au bout de cette logique pour soutenir les arts de la rue, la ville. » Ca s’est corsé lorsque, plus véhément, le responsable a abordé sabre au clair les données chiffrées, s’échinant à stigmatiser les allégations affabulatrices. «J’entends et lis des contrevérités et des mensonges. Ces chiffres ont été votés par des assemblées délibérantes. La vérité mérite d’être dite, beaucoup de bêtises se racontent dans un but agitationnel. » Et l’édile de spécifier « qu’il n’y a pas trente-six partenaires financiers pour les arts de la rue à Chalon. Il y a le département de Saône-et-Loire pour une subvention de 47.000 euros, le Grand Chalon pour 100.000 euros, la région pour 104.000 euros, l’Etat pour 370.000 euros, et la ville de Chalon pour 1.013.000 euros. » Gilles Platret a poursuivi sur sa lancée, ne décolérant point. «Quand on me dit que la ville de Chalon a décidé de tirer un trait sur les arts de la rue, les personnes nous mentent, et il est grand temps de rétablir la vérité. Il y a eu des baisses de crédits de la ville, d’abord de la région en 2014. Ces baisses ont forcément changé des habitudes. Nous aurons cette année encore un festival qui se tient. Je veux rappeler aux donneurs de leçons que nous ne sommes pas les fossoyeurs des arts de la rue. »
« Chalon reste la première ville de France pour l’importance de sa participation financière »
Elargissant son champ visuel, Gilles Platret a ensuite fait cas d’éléments de comparaison. « Sur l’année 2015, ce sont plus de cent quarante festivals et structures associatives qui ont purement été supprimées en France. A Chalon nous n’avons pas pris cette option-là, car le festival Chalon dans la rue fait partie de l’ADN de notre ville, et ça continuera ! Je veux rappeler que la ville de Chalon a souhaité organiser une rencontre avec les financeurs du festival. Début avril elle a eu lieu. Nous sommes tous tombés d’accord pour réaffirmer notre volonté de maintenir les arts de la rue et le CNAR à Chalon, pour imaginer la 31ème édition et toutes celles qui vont suivre. La ville a pris un engagement : geler cette participation pour l’année prochaine, et les années qui suivront. La ville de Chalon s’est engagée à rester au niveau qui est le sien et à ne pas le baisser malgré les difficultés qui sont les siennes. Chalon reste la première ville de France pour l’importance de sa participation financière. » Au moment de l’épilogue, c’est le modus vivendi qui a servi de mode opératoire. « Nous sommes tous convaincus ici qu’il faille travailler ensemble pour assurer l’avenir des arts de la rue. Ces arts de la rue vivants feront rayonner notre ville et la région. »
Michel Poiriault



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