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BAC 2016 - Info-chalon.com vous propose la correction du sujet de philosophie
Publié le 15 Juin 2016 à 17h39

Allez … c'est gratuit et en plus concoctée par un professeur de philosophie de Chalon sur Saône.
Baccalauréat 2016 PHILOSOPHIE.
Série S, Sujet 1 :
Travailler moins, est-ce vivre mieux ?
« Travailler moins » apparaît comme une sorte de slogan symbolisant tous les espoirs de la seconde moitié du XXe siècle, où l’indéfectible foi dans le progrès technique et économique permettait d’entrevoir, par les gains de temps et de productivité, la possibilité même d’une libération complète pour l’homme, voire même du bonheur dans la société. Force est de constater que ces espoirs se sont aujourd’hui renversés et que l’on prône désormais davantage le « travailler plus » pour éviter de sombrer dans la crise irréversible, livrés que nous sommes à une concurrence universelle où d’autres travaillent beaucoup plus pour un coût bien moindre. Le spectre d’«une société de travailleurs sans travail », risque pressenti par Hannah ARENDT dans La condition de l’homme moderne, se fait de plus en plus présent, et l’homme du loisir insouciant libéré de la servitude du travail laisse sa place au chômeur ou au travailleur précaire. Cette question de la place et de la nature du travail n’est d’ailleurs pas réductible à un simple enjeu idéologique ou politique, une ligne de fracture entre la droite et la gauche (ligne qui devient d’ailleurs très brouillée). Elle est plutôt le lieu d’un véritable renversement dans nos conceptions du monde et nos visions de la société. Ce qui s’y joue, outre bien entendu la définition même du travail, est la manière dont se nouent et se rejoignent les aspirations individuelles et les exigences de la société moderne, entre un individualisme croissant des mentalités, et des objectifs sociaux de productivité toujours plus pressants. L’humanité est de fait prise dans une « lutte permanente contre la nature par le travail », comme l’écrivait Éric WEIL dans sa Philosophie politique, avec toutes les conséquences que cela entraine. Et en même temps, les individus posent leurs valeurs et leurs désirs (dont celui d’être heureux) comme prépondérants, ce qui ne manque pas d’être régulièrement en contradiction.
Alors un individu doit -il dédier l’essentiel de son existence (quantitativement et qualitativement) au développement de l’activité économique ? Est-il possible de se réaliser personnellement dans cette fusion avec les objectifs du travail social ? Ou bien vaut-il mieux leur résister pour mieux vivre et être heureux ? Ne retrouve-t-on pas davantage l’essence même du travail en dehors de toute contrainte du travail social ?
Le travail en tant qu’activité est en soi et par nature le processus même d’humanisation et de libération, individuelle et collective. Il n’y a donc pas de bonheur possible sans travail. Plus nous travaillons, et mieux nous pouvons vivre. La relation est proportionnelle. Le travail est la condition nécessaire (sans doute pas suffisante) du bonheur humain.
Il n’est nulle réussite, nul résultat, qui ne soit envisageable sans travail. Ceci pour une double raison : le travail est l’activité qui d’une part permet une maitrise sur le monde qui nous entoure, et qui d’autre part, dans le même temps, permet d’ordonner et de finaliser nos pensées, nos affects et nos actes. Les musiciens, les sportifs ou les artisans savent fort bien que la satisfaction dans leur activité se confond avec les efforts même liés au travail, et n’est finalement rien d’autre. BAUDELAIRE, dans ses notes en vue d’une Préface aux Fleurs du mal, se demandait « comment, par une série d’efforts déterminés, s’élever à une originalité proportionnelle », et remarquait un peu après que « pour guérir de tout, de la misère, de la mélancolie, de la maladie, il ne manque que le goût du travail ».
Sans le travail, si l’on écarte le mythe du loisir consommatoire qui fait miroiter artificiellement l’idéal d’un monde sans contraintes et sans nécessités, ce qui se développe est l’ennui, donc la paresse, la lâcheté et tout son cortège de risques et de dangers, comme la bêtise et la violence qui l’accompagne. Adam et Eve, dans le Jardin d’Eden, s’ils n’avaient pas chuté sur la terre, ne seraient pas restés dans une félicité éternelle mais se seraient ennuyés à mourir, comme le souligne ironiquement KANT dans ses Réflexions sur l’éducation.
Il y a d’ailleurs sur le travail un préjugé répandu, quasiment universel, sans doute dû aux préjugés naturels que nous avons sur la liberté vue comme absence totale d’obligations et de limites : nous avons tendance à ne voir le travail que comme une aliénation qu’il faudrait éliminer pour se réfugier dans le loisir permanent. Ce préjugé ne serait-il pas à renverser intégralement : le loisir n’est-il pas le strict envers d’un travail aliénant et simplement alimentaire, destiné à occuper de manière factice et formatée le travailleur lorsqu’il n’a rien à faire ? FREUD observe, en 1930, dans Malaise dans la culture, cette aversion naturelle pour le travail, source de tant de problèmes sociaux et de guerres. Ce qui est très paradoxal, tant l’activité professionnelle est la voie la plus simple et la plus naturelle vers le bonheur personnel du sujet. Pour qui en effet n’est ni MOZART ni RODIN, c’est-à-dire un génie créateur qui a dépassé les exigences sociales du travail pour créer une œuvre originale, la destination la plus évidente de l’énergie psychique inconsciente est de se sublimer dans le travail professionnel, pour donner aux pulsions une issue socialement positive et personnellement gratifiante.
« Travailler moins » ne peut donc être un but en soi : plus quelqu’un (ou un groupe) réussit à travailler de manière fructueuse et satisfaisante, plus il s’humanise, plus il échappe à la tyrannie des instincts, des pulsions et des appétits, plus il gagne des compétences et de l’ordre en lui-même, plus il peut collaborer avec les autres et sortir d’une relation de domination et de contraintes. Toutes choses qui sont en fait les conditions d’un « mieux vivre ».
Cependant les conditions du travail et son organisation sont cruciales et peuvent se révéler totalement contreproductives. L’organisation sociale du travail sera d’ailleurs toujours en partie aliénante et source d’une part de souffrance pour l’individu. A ce titre, l’image valorisée d’un travailleur apaisé, décontracté, se réalisant pleinement dans son métier, apparait comme naïve, voire illusoire. Il convient donc sans doute de limiter le temps de travail social dû à la collectivité et de l’encadrer, de le réguler, pour laisser une place à la liberté individuelle et au bonheur privé.
Abolir la souffrance au travail semble être devenu un dogme moderne qui ne manque pas d’avoir des conséquences assez contradictoires. Car le travail est par nature pénible, antinaturel et contraire aux tendances spontanées de la psychologie humaine (paresse et lâcheté, selon KANT). Même si vouloir limiter cette souffrance au travail au maximum demeure un noble but, aspirer à l’éliminer totalement par décrets, voire par injonctions judiciaires, est source d’aberrations et d’effets pervers notables. Si toute souffrance devient socialement inacceptable, alors en effet toute obligation ou nécessité devient de fait insupportable psychologiquement. Toute exigence devient alors abusive et le sujet se rend malade de ce qu’il doit vivre comme une violence pour lui en fonction de ses valeurs purement individuelles. Ne peut-on comprendre ainsi l’expansion impressionnante des phobies scolaires, anorexies, voire mal-être dû à des expériences vécues comme du harcèlement ? Travailler, quel que soit le type d’organisation, a un prix physique et psychologique en partie incontournable, qui certes ne doit pas devenir traumatique ou aliénant, mais reste de toute façon à payer.
Il est de surcroit évident pour tout observateur attentif que le travail social est sans FIN, au double sens du mot (sans terme, et sans finalité). Il n’y a pas de réponse finale satisfaisante à la question : « pourquoi travaillons-nous ? », surtout s’il faut chercher des réponses dans les finalités sociales et politiques. L’homme n’achèvera jamais la transformation artificielle de la nature, même si nous touchons déjà certaines limites paradoxales (le pouvoir de l’homme ne s’étend-il pas déjà à la possibilité d’une autodestruction de l’humanité par elle-même ? Ne s’étend-il pas au pouvoir d’auto-engendrement génétique ? Que reste-t-il de « naturel » dans cette configuration ? Le travail ne devient-il pas alors un processus sans but d’autoproduction de l’homme par lui-même, sans aucune référence extérieure ?) Nous nous trouvons alors, dans la pratique, emportés dans un cercle vicieux que nous pourrions envisager comme tragique, où nous travaillons par nécessité pour échapper à la mort, et où nous nous tuons dans le même temps à la tâche ; ce que résume la formule de Michel FOUCAULT, reprenant la théorie économique de RICARDO dans les Mots et les choses : travailler, c’est « perdre sa vie à échapper à l’imminence de la mort ». Qui ne voit pas d’ailleurs sous ses yeux de manière très concrète la vanité de ce cercle sans fin et sans but, ce mouvement permanent qui s’alimente tout seul : production infinie/consommation infinie/gâchis infini, entièrement tributaire de l’invention artificielle de nouveaux besoins toujours plus artificiels ? Parlant de nos modèles sociaux, Jean BAUDRILLARD pouvait alors affirmer que la société de consommation était en fait une société de la pénurie permanente entretenue. Il y a ainsi dans tout travail social un fond de vanité irréductible.
Un bonheur social réalisé pour l’humanité par le travail apparait alors comme un mythe régulateur destiné à ce que les individus y adhèrent. Certes le bonheur réside en grande partie dans nos représentations imaginaires et croire être heureux, c’est déjà l’être en partie. Après tout, qu’aurions-nous à objecter à celui qui déclare être heureux dans le modèle dominant du « travailleur/consommateur » intégralement adapté ? Mais l’écart avec la réalité effective est parfois criant. Le soi-disant bonheur des uns produit le malheur de larges fractions de la population, et nous finissons par appeler bonheur ce que les Grecs nommaient des faux-biens : l’accumulation d’argent, de pouvoir et de plaisirs immédiats. Ce qui est en fait une forme de frustration et de malheur. Le summum de ce mythe étant atteint dans le préjugé entretenu que nous travaillons d’abord et avant tout pour gagner de l’argent et pouvoir nous satisfaire de biens de consommation qui nous rendront heureux. La publicité joue à fond sur cette corde : comment être heureux sans pouvoir s’offrir cette montre, cette automobile ou ce traitement antirides ? Le mythe néo-libéral d’une concordance des intérêts dans l’organisation du capitalisme financier a bien entendu une fonction idéologique. Certes, les enjeux de la lutte des classes se sont déplacés. Mais l’exploitation de groupes par d’autres n’a pas disparue, et trouve même certainement des instruments administratifs, politiques et économiques d’une puissance inédite dans l’histoire. Il n’est pas évident que l’ensemble des analyses de MARX soit à ce titre tout-à-fait tombé en désuétude.
En conséquence, il paraitrait juste de protéger les individus, leur liberté concrète, leurs valeurs, des exigences de l’organisation sociale du travail, et de fixer à celle-ci des limites raisonnables strictes. Compter sur l’autorégulation spontanée du marché du travail et sur la négociation apaisée, dans la concorde des intérêts, est une fiction qui se veut auto-réalisatrice, mais aveugle à ses propres conséquences (qui en gros reviennent à plier les comportements individuels et les désirs de chacun aux pures contraintes économiques et aux dogmes du bon fonctionnement d’un marché). Ce marché qui d’ailleurs n’a rien de naturel et constitue un gros artifice auquel il faut sans cesse adapter la société de manière plus ou moins violente. Il paraitrait même « juste », si l’on osait faire prévaloir un principe sur l’objectif de l’efficacité globale, d’édicter une obligation de partage du travail, dans un monde où les besoins en main d’œuvre diminuent et se transforment, tant il en va là d’une question de survie pour une large partie de la population.
Ainsi une société heureuse doit permettre que chacun puisse donner un sens à son travail individuel. Car d’une part, il est impossible d’exiger qu’un individu se sacrifie complètement aux objectifs sociaux, voire à ceux du devenir de la civilisation. Il doit pouvoir profiter des fruits de son travail et en tirer une satisfaction personnelle durable conforme à ses valeurs. Et d’autre part parce qu’une société n’est rien d’autre, comme l’explique SPINOZA, qu’un grand individu composé des multiples individus qui s’y intègrent. La puissance d’une société est donc proportionnelle à celle des individus qui y agissent. Ce qui explique pourquoi il est impossible de décréter par en haut, de manière volontariste, comment être heureux, bien travailler et se libérer. Ce sont les acteurs concrets qui qui mettent en œuvre les solutions, qui collaborent et interagissent. Le bonheur social est donc la résultante des bonheurs individuels. Et le bonheur individuel dépend fondamentalement de facteurs sociaux (nécessaires mais non suffisants, chacun restant responsable de son bonheur individuel). Dans la « misère, la maladie, la mélancolie », personne ne peut être heureux. Une société qui condamne une partie de sa population à ces maux se condamne elle-même.
Une bonne organisation économique doit ainsi laisser des marges de liberté et de responsabilité, et protéger des risques d’exploitation et de domination de certains par d’autres. Un primat trop marqué donné à un exécutif efficace sans contre-pouvoirs, à la hiérarchie, à la négation des valeurs personnelles, à l’efficacité à tout prix, à la pure productivité ou rentabilité, risque donc de se révéler inhumain (barbare au sens strict du mot) et même contre-productif. Quel individu désirerait s’impliquer et adhérer dans ces conditions ? La relation dans le travail est un échange à tous les niveaux. Comme tous les échanges, il ne devient solide, stable, exempt de risques de conflits, que lorsqu’il se rapproche du DON RECIPROQUE et dépasse les pures relations d’intérêt. Le travail ne devient efficace que lorsque les échanges effectifs entrent travailleurs comportent des marques de reconnaissance, des témoignages de respect, de la dépense gratuite et désintéressée et des objectifs généreux. Toutes choses qui font le vrai lien social, la confiance et les véritables satisfactions. Tout comme le bonheur n’est pas la satisfaction égoïste, frustrante et réductrice, la relation de travail satisfaisante n’est pas dans la pure utilité économique. Personne n’a envie de justifier sa profession, pas même le très moderne « entrepreneur », modèle mis en avant, par la pure efficacité économique (qui ne sort pas du cercle de l’intérêt égoïste). Chacun mettra plutôt en avant son engagement généreux au service de la prospérité de tous.
Enfin, le travail personnel qui a du sens doit viser, davantage que de pures compétences techniques, la réalisation de vertus au sens antique de la notion (avec une connotation morale) : devenir patient, courageux, juste, prudent, tempérant etc. Ces vertus supposent un travail sur soi, une habitude, des intentions pour apparaitre. Si l’on suppose que le bonheur dépend de nous, n’est pas une récompense arbitraire dispensée par Dieu ou par l’Etat, alors il ne peut être que la satisfaction même de bien agir, par soi-même et avec les autres. Là est la seule voie pour éviter ce sentiment paradoxal qui menace tout travail aliénant dicté par des contraintes extérieures et des relations de domination, celui-là même observé à l’usine par Simone WEIL dans La condition ouvrière en 1958 : celui « d’avoir dépensé le meilleur de soi-même dans le vide ». Il s’agit de convertir ces contraintes extérieures nécessairement violentes en NECESSITE INTERIEURE, par laquelle le travailleur se fixe lui-même ses propres nécessités. Toute création relève de ce genre de travail parfaitement autonome et dicté par le désir personnel. L’artiste atteint cette nécessité intérieure de manière accomplie, réalisant une fusion parfaite entre le travail, la liberté et le bonheur. On pourrait aussi penser que se réalise par là une fusion entre le bonheur personnel et le bonheur collectif, puisqu’une œuvre d’art n’a de valeur que lorsqu’elle se communique avec ceux qui la contemplent.
Ainsi, lorsque nous distinguons deux formes opposées de travail social, l’une aliénante pour l’individu, broyant ses désirs et ses valeurs pour les plier aux nécessités de la société, et l’autre où il peut donner du sens et se réaliser tout en contribuant à donner au travail social un sens qu’il n’a pas d’abord, nous donnons à la question de la quantité de travail exigible une place très secondaire. Il faut que chacun puisse travailler à sa mesure, à son rythme, avec une puissance optimum, avec les temps de repos dont il a besoin. Cela suppose une certaine souplesse au nom de l’efficacité même. L’essentiel étant de permettre d’atteindre ce rythme, ce qui est de la responsabilité de la société. Trop exiger des travailleurs est aussi absurde qu’interdire à quelqu’un de travailler. C’est pourquoi, comme les Grecs l’avaient bien senti dans leur conception de la démocratie, le principe le plus juste est-il peut-être de laisser jouer le hasard dans une égalité de principe, d’éviter la surveillance et la pression, et de supposer que chacun donnera le meilleur de lui-même et de ce qu’il peut donner. Les stratégies de carottes et de bâton ne sont pas efficaces et ne jouent pas sur les bonnes cordes. On ne travaille jamais bien pour seulement éviter d’être puni, ou pour simplement gagner une prime. Après tout, les flemmards par nature n’existent pas, et celui qui refuse de bien travailler par hypocondrie le fait parce qu’il ne peut pas faire autrement. Il se nuit à lui-même par impuissance, et la société gagne à le garder à sa place où il fait ce qu’il peut dans la mesure de son état actuel.



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