Saône et Loire
Nos vies plutôt que leurs profits ! pour le NPA Saône et Loire
Publié le 01 Avril 2020 à 20h50
Dans cette dure épreuve contre le covid-19, toutes les vies n’ont pas la même valeur :
– Il y a les personnels soignants, les personnels aidant à domicile, qui travaillent jusqu'à l'épuisement au risque de leur propre santé, de leur propre vie ;
– Il y a tous les salariés du secteur alimentaire, les éboueurs, les femmes de ménage, les personnels des services publics (poste, SNCF....), qui continuent leurs missions dans l'ombre, souvent sans protection ;
– Il y a celles et ceux affecté(e)s par le corona-virus qui ne peuvent accéder à l’hôpital et doivent rester chez elles⋅eux ;
– Il y a tous⋅tes les salarié⋅es de secteurs non vitaux que le pouvoir envoie bosser pour sauver le PIB (Produit Intérieur Brut), dans le bâtiment, les travaux publics, la logistique... ;
– Il y a les personnes sans-abri, qui sont délaissées, chassées des centres villes ;
– Il y a les migrant.e.s laissé.e.s un peu plus à leur sort et qui ne sont aidé.e.s que par les associations
– Il y a les familles entassées dans des logements insalubres.
Et puis, il y a les donneurs d'ordres, planqués derrière leur ordinateur, confinés dans leur confortable villa, qui coordonnent cette armée de « petites mains ». Des invisibles qui ont le sentiment trouble d'être les soldats sacrifiés pour la sauvegarde d'un monde qui ne les a pas épargnés et qui se sert d'eux pour préserver « l'union nationale ».
Après avoir supprimé les subventions pour la recherche fondamentale car jugée non rentable, après avoir supprimé des milliers de postes dans les services publics (santé, éducation, services postaux, SNCF...) et mis en place la concurrence avec le privé pour qu’une minorité fasse des profits sur notre dos, les gouvernants successifs, puis Macron et cie, aujourd’hui comme hier, montrent à quel point ils nous méprisent, en voulant nous faire croire que les décisions qu’ils prennent sont d’abord pour les plus fragiles.
Cette crise majeure est une sonnette d'alarme, la preuve qu'il doit y avoir un avant, et un après.
Voulons-nous continuer à être le maillon d'une chaîne qui conduit à des pandémies mondiales et a engendré la destruction de 60% des espèces animales en seulement 40 ans ? D'un système capitaliste qui fait de nous les responsables de la sixième plus grande extinction de masse ? Sommes-nous satisfaits d'une société où le désespoir conduit à l'humiliation, à exhiber son petit déjeuner sur Instagram dans l'espoir d'obtenir quelques likes ?
Les métiers rémunérés à prix d'or sont-ils seulement utiles à notre espèce ? Ne séparent-ils pas la société en deux : riches et pauvres, acteurs et spectateurs, bourreaux et victimes ?
Avant d'être des consommateurs et des statistiques, nous sommes des êtres humains. Des créatures vivantes pourvues d'émotions, de sentiments, et d'un instinct de survie qui saura s'organiser pour expulser le virus de son organisme.
Il est plus que jamais temps de se poser les bonnes questions. Quand les bourgeois vivent la quarantaine comme un mois de vacances dans leur maison de campagne idyllique et comparent leur confinement à un conte de fées, tous les autres, privés de leur liberté, suffoquent dans la misère. Misère affective, matérielle, souvent les deux à la fois. C'est à cette misère que nous devons déclarer la guerre, et à ses causes. La crise sanitaire est révélatrice d'une réalité crue: celle de l'inégalité fondamentale devant la vie dans notre pays, masquée par des valeurs républicaines aujourd'hui frelatées, transformées en hymnes hypocrites.
Cette crise sanitaire nous ramène à l'essentiel, qui est peu de choses. Ne devrait-on pas payer les gens à hauteur de leur utilité sociale et écologique ?
A la fin de la crise, nous ne devrons pas céder à l'amnésie collective, mais agir en conséquence, et faire justice à ces métiers sans lesquels nous ne serions plus. Les mettre au cœur de notre système de valeurs.En attendant, on nous demande de travailler plus, toujours plus, sous prétexte d'intérêt général. On supprime les 35 heures, et on instaure le travail le dimanche.
Après la quarantaine s'annonce l'austérité, pour couvrir ceux qui nous ont conduits à notre ruine. Or l'austérité c'est la condition nécessaire à la survie moribonde d'un système économique qui a failli. Mais qu'on se le dise tout haut: cela n'arrivera pas, car l'heure est à la prise de conscience. Le peuple français ne se laissera plus sacrifier sur l'autel du profit de quelques uns, socialement inutiles, au détriment de tous les autres.
Il faut stopper cet engrenage qui confine une majorité de travailleurs(ses) dans le sacrifice, l'humiliation, la résignation. Nous devons relever la tête et crier que « nos vies valent bien plus que leurs richesses » et que ces richesses nous devons les partager pour le bien de tous.
NPA 71 (Nouveau Parti Anticapitaliste)



-
"le foot en prétexte, la Palestine en vrai motif. Je décide d'interdire le drapeau palestinien dans notre ville” annonce Gilles Platret
-
"L'imbécilité a encore frappé cette nuit à Chalon"
-
Les secours mobilisés dans le Sud de la Saône et Loire
-
"Nous découvrons avec effroi et stupeur la déclaration de Gilles Platret, maire de Chalon,"
-
Gilles Platret pointe "le culot du Préfet de Saône et Loire" et "la lâcheté de l'Etat" après la demande de retrait de l'arrêté municipal
-
Explosions à Six-Fours: les images impressionnantes
-
Les commerçants du Lavandou adressent un message aux Saône et Loiriens et plus largement aux Bourguignons
-
Gros incendie au coeur de Louhans
-
TRIBUNAL ADMINISTRATIF - L'arrêté municipal est suspendu.. la ville de Chalon condamnée à indemniser Clément Mugnier
-
Hervé Dumaine, ancien Monsieur Sécurité de Gilles Platret, dénonce la gestion de la soirée de la Coupe d'Europe à Chalon
-
Au revoir Stéphanie Da Silva et bonne Chance
-
Malgré la décision de justice, Gilles Platret persiste et signe, et annonce un nouvel arrêté municipal dès ce jeudi
-
Court passage de grêle ce dimanche soir à Saint-Marcel
-
Il voulait traverser le Doubs à la nage pour relever le défi lancé par sa compagne
-
Coup de gueule d'un jeune contre l'arrêté municipal visant à interdire le drapeau palestinien à Chalon-sur-Saône
-
L'agacement du côté de la résidence Saint-Jean à Chalon sur Saône
-
Un nouvel épisode orageux attendu ce dimanche en Saône et Loire
-
LEGISLATIVES - Un nouveau recours déposé sur la 5e circonscription de Saône et Loire
-
Vigilance jaune aux orages ce samedi en Saône et Loire
-
Un incendie rue Paul Sabatier à Chalon
-
Rendez-vous ce vendredi 20H sur France 3 pour la Chasse au Trésor en Saône et Loire
-
Plus de 200 personnes rassemblées contre l'arrêté municipal interdisant le drapeau palestinien à Chalon-sur-Saône