Chalon sur Saône

La ville de Chalon déploie son mur anti-crue sur 300 mètres de long

La ville de Chalon déploie son mur anti-crue sur 300 mètres de long

Depuis ce mardi matin, 25 agents municipaux sont mobilisés afin de se préparer au pire. Les enseignements de 2018 ont été tirés et la fonte des neiges sur les bassins en amont devrait fortement impacter les secteurs en plaine... et bien sûr la plaine de Saône. Les explications d'info-chalon.com. ACTUALISE VIDEO

Alors qu'un exercice de déploiement du mur anti-crue était programmé au 8 février, c'est finalement avec quelques jours d'avance et en situation réelle que les agents municipaux ont entamé le déploiement des quelques 300 mètres de mur. La première phase a été lancée dès 7H30, mobilisant 25 agents de la ville, alors qu'au cours de la nuit, la Saône a pris 13 cm de plus en quelques heures.  Ce mardi soir, la cote d'alerte était dépassée avec 6,04 mètres. 

Une situation liée étroitement à celles des cours d'eau situés en amont. L'Ognon, la Loue et le Doubs sont placés sous surveillance d'Emmanuel Gaffier, coordinateur de terrain pour la ville de Chalon sur Saône. Scrutant l'évolution en amont des autres rivières et bien sûr de la Saône, la décision est tombée lundi soir de déployer le mur, afin de protéger le point bas qui est notamment celui donnant sur la rue des Lancharres. 

"Même l'accélération désaccélère" précise Gilles Platret, "on préfère jouer la sécurité". "La hausse ralentit au fil des heures mais la situation en amont et en aval nécessite de l'anticipation". 

Lorsque la Saône attendra les 6,15m, c'est une autre étape au Plan  Communal de Sauvegarde qui sera mis en place avec notamment la sécurisation en eau potable des installations de la prairie Saint-Nicolas, dont le secteur a été fermé à la circulation ce mardi soir. A 6,25m, il s'agira de protéger le passage surbaissé du Pont des Dombes avec la mise en place des moellons. A noter qu'une seconde partie de mur anti-crue longue de 200 mètres est également disponible afin d'assurer la mise en sécurité du quai situé devant le Musée Nicéphore Nièpce. 

Laurent Guillaumé