Bourgogne

L'UNSA Education et le SE-Unsa relaient l'appel à la grève du mardi 23 mars des personnels enseignants des collèges et lycées dans l'académie

L'UNSA Education et le SE-Unsa relaient l'appel à la grève du mardi 23 mars des personnels enseignants des collèges et lycées dans l'académie

Des rassemblements auront lieu devant certains établissements du département et devant le rectorat à Dijon. Les parents d'élèves qui souhaiteraient s'associer à cette action sont les bienvenus.

Les organisations syndicales enseignantes appellent à  la grève  le mardi 23 mars ,unitairement pour dénoncer la suppression de 113 postes dans les collèges et lycées dans l'académie. Au delà des réductions de postes de personnels, cela aura pour conséquence des classes avec des effectifs de 30 élèves en collège et de 30 à 37 élèves en lycée. Il n'y aura plus aucune souplesse pour accompagner les élèves dans les différents dispositifs éducatifs .
Concrètement dans les établissements ce sont seulement quelques enseignants qui pourront encore supporter l’augmentation du nombre d’heures supplémentaires alors même que des postes devront être supprimés dans leur discipline. Concrètement toujours, ce sont les emplois du temps des élèves qui vont en pâtir car, pour des classes différentes, un même enseignant ne peut faire ses heures que les unes après les autres quand deux enseignants peuvent les faire en même temps. Ce ne sont donc pas les besoins des élèves qui prévaudront pour construire les emplois du temps mais les contraintes humaines alors qu’aucune mesure n’est prévue non plus pour renforcer l’encadrement éducatif.
Dans les collèges, le nombre d’élèves par classe dans toutes les divisions sera de 30. La côte d’or et la Saône et Loire gagnent des élèves mais perdent des moyens d’enseignement. Dans la voie professionnelle ce sont 9 formations qui vont être fermées. . De nombreux signaux d’alerte nous remontent de la part des équipes locales confrontées dès à présent aux impasses liées à cette gestion des emplois.
 
Dans le double contexte d’une crise sanitaire majeure et de la mise en œuvre des réformes du lycée général et technologique et de la voie professionnelle, qui nécessite des moyens supplémentaires, cette mise sous tension de la préparation de la rentrée 2021 est particulièrement inappropriée. Une telle approche nie la réalité des défis éducatifs et pédagogiques qui se seront encore accrus après plus d’une année de scolarité impactée par la pandémie de la Covid 19. L’organisation des établissements ne relève plus du défi mais des renoncements à l’essentiel. Les principaux acteurs que sont les personnels et les élèves n’ont aucune autre issue que de subir cette dégradation au détriment de leurs conditions de travail pour les premiers et d’apprentissage pour les seconds. Quelle éducation et quel avenir voulons-nous pour nos jeunes ?